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 Operation Earth

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Diabolo
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MessageSujet: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 17:10

Le retour de la vengeance de la refonte.
__________________________________________________________________________________________________

Prologue : Mission

Je regardai le désert depuis la fenêtre de mon imposante résidence, assis confortablement dans mon fauteuil. L’étendue désertique était non loin de Sylla, capitale de l’Empire ; car ma maison était construite dans la banlieue de la cité, et elle se situait donc en bordure de la ville, d’où l’on pouvait effectivement voir les terres arides au-delà. Le désert de Nabata.
Nabata était une planète désertique du système Warz, située dans la galaxie du même nom. C’était une des rares planètes à avoir d’ailleurs survécu à la Catastrophe, deux mille sept cent ans plus tôt. La plupart des astres du système ont été détruits ou disloqués avant d’être reformés sous la forme de nouvelles giga-planètes. La Catastrophe vit notre planète mère d’antan –Arium– exploser, touchant gravement les autres planètes. En parallèle, Fenrir, un démon notoire qui nous causa des troubles depuis des siècles, nous lança une malédiction qui fit reculer notre technologie, et décima les populations.
Moi-même, j’avais eu du mal à survivre à la chute de débris qui atteignit Nabata à l’époque. Grâce à la magie et à beaucoup de chance, j’avais néanmoins survécu… Au prix d’errance dans le cosmos pendant deux mille sept cent ans. Cela m’avait valu de m’écraser sur la nouvelle giga-planète de Génésium au terme de mon voyage, où une de mes connaissances, un kao nommé Vergil, me ramena sur Nabata où je repris mes fonctions dans l’armée. Si j’ai oublié de mentionner ce point, les kaos sont la race prépondérante ici, dans la galaxie Warz. Ils sont très similaires aux humains, mais sont néanmoins plus résistants, possèdent des traits plus extravagants tels que de nombreuses couleurs de peau, d’yeux et de cheveux, ainsi qu’une maîtrise quasiment innée de la magie. Je suis moi-même un diablotin.
Une sonnerie venant de mon ordinateur professionnel me tira hors de ma contemplation et me ramena à la réalité. Je me levai en trombe en rejetant le fauteuil vers l’arrière, puis me dirigeai vers l’ordinateur. J’entrai rapidement mon mot de passe puis apposai mon index sur la zone de lecture d’empreinte digitale. La machine se déverrouilla et l’écran m’informa qu’Hannibal tentait de m’appeler. Soupirant légèrement –J’aurais pu deviner cela rien qu’à la sonnerie– je décrochais en appuyant sur l’icône correspondante. Alors, le visage d’Hannibal apparut à l’écran.
« Diabolo ! Tu en as mis un temps pour répondre ! J’ai cru que tu étais absent. »
Je haussais les épaules en sachant pertinemment qu’il me voyait également. Hannibal était l’empereur, ou khan, du saint empire de Nabata dans lequel je sers. C’était donc mon supérieur hiérarchique, bien qu’il ne soit que bien jeune comparé à moi-même. Pour ma part, j’étais le chancelier dudit empire, et donc le second en chef. Seul Hiyoru, le frère d’Hannibal, partageait avec lui le rang de khan. Cela faisait donc deux jeunots au-dessus de moi, mais cela ne m’attristait guère : Je n’avais jamais voulu être le premier, mon rôle de conseiller auprès des deux petits me convenait pleinement. Nous nous sommes connus avant que nous ne prenions nos positions respectives, aussi nous nous adressions la parole très familièrement alors que j’aurais dû au moins observer un garde-à-vous devant lui. Au lieu de cela, je me grattais légèrement la tête.
« Je suis désolé, Hannibal ; j’étais perdu dans mes pensées en observant le désert, et ça en plus du système de verrouillage que j’ai installé sur l’ordi… »
Il hocha lentement la tête, ayant saisi ce que je voulais dire. Il me regarda de nouveau, mais garda le silence, comme s’il ne savait pas comment formuler ce qu’il voulait m’annoncer. Je finis par lui tendre la perche.
« Alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ? »
Il me regarda, et se lança alors :
« Eh bien, tu te souviens de tous les vaisseaux qu’on a conçus, toi et moi ?
-Effectivement, où veux-tu en venir ? »
Il regarda sur le côté, l’air gêné, et finit par me dire sans détour :
« Viens au QG, dans le hangar à vaisseaux. On t’attend, Hiyoru et moi. »
Et sans plus de cérémonie, il coupa la conversation. Je ne pus réprimer mon sourire : il me paraissait à la fois inquiet et surexcité. Je me demandais bien ce qui pouvait le mettre dans un état pareil.
Je descendis rapidement les marches, mais Sayaku, la maîtresse de maison, et donc celle à qui je confiais la maison en mon absence, m’intercepta en chemin. J’avais trouvé Sayaku sur le champ de bataille comme la plupart des travailleurs et enfants que j’avais trouvés et hébergés. Orphelins et sans foyers, je ne pus me résoudre à les laisser.
« Où allez-vous, monsieur ?
-Voir les khans, lui répondis-je sans ralentir. Ils désirent me parler. De choses intéressantes, à priori, ajoutais-je d’un air amusé.
-Je vois, revenez-nous vite, monsieur. »
Elle me sourit tandis que je continuais à dévaler les marches d’un air qu’un vrai Chancelier n’aurait jamais eu. Certes, j’étais un peu excentrique. Si excentrique que tout le personnel de maison m’appelait monsieur et pas chancelier, mais j’avais toujours refusé qu’ils me vénèrent à un tel point. Monsieur, c’était suffisant ; je ne me considérais même pas comme leur patron, après tout. Je sortis de la maison en trombe sans même refermer la porte derrière moi. Une servante la referma en réfrénant un éclat de rire devant mon attitude quasiment puérile. Mais ce jour-là, j’avais décidé que j’arriverai à la base de façon non-conventionnelle. Je souriais d’un air quasiment démoniaque, bien que je fusse assez éloigné d’esprit des stéréotypes associés à ma race.
Je fis apparaître mes ailes de plumes noires et les déployais avant de prendre mon essor. Oui, je volais, et rapidement même. Je pouvais atteindre des vitesses supersoniques en protégeant mes ailes et mon corps avec la Force, une des formes de la magie, afin de me protéger des frottements de l’air. Je me dirigeais vers la base de Sylla, sans atteindre ma vitesse maximum : la ville avait beau être la capitale de l’empire, elle n’avait rien d’une grosse agglomération. Pour l’instant, tout du moins.
Je me posais sur une des pistes d’atterrissage, non loin de l’entrée du hangar à vaisseaux aménagée pour ces derniers. Les soldats m’acclamèrent en riant pour la plupart, tandis que d’autres ne m’accordaient même pas un regard. J’essayais de me comporter comme une espèce de grand frère auprès des soldats : gentil et sympathique en temps normal, mais imperturbable si punition il doit y avoir. Certaines personnes appréciaient l’humanisation de la hiérarchie que j’induisais, d’autres estimaient que j’apportais le laxisme dans l’armée. Toujours est-il que je ne changerais pas mon comportement pour si peu.
Je pénétrais dans le hangar par la grande porte, et cherchais les deux khans du regard. Les deux frères s’étaient mis dans l’allée centrale, aussi les trouver ne me fut pas ardu. Je me dirigeais vers eux et serrait la main vigoureusement à Hannibal d’abord, puis à Hiyoru, comme des égaux malgré mon infériorité hiérarchique. J’aimais cet état des choses. Hiyoru prit la parole le premier.
« Sur le modèle de tes vaisseaux, Diabolo, j’en ai conçu un nouveau… Il a passé les tests, le prototype est opérationnel. Il ne manque que la construction en masse.
-Et quel est ce vaisseau ? Finis-je par demander, rongé par la curiosité.
-Ça sera le premier vaisseau capable de quitter Warz, reprit-il.
-La galaxie ou le système ? »
Hannibal ne put contenir son sourire, signe de son excitation sans bornes.
« La galaxie, Diabolo ! »
Je les regardai tandis qu’ils paraissaient très fiers d’eux. En réalité, j’étais agréablement surpris que notre retard technologique puisse être rattrapé si vite.
« Et qu’est-ce que vous comptez en faire ?
-En fait, c’est là qu’on a besoin de toi, m’annonça Hannibal. Nous en avons longuement discuté avec Hiyoru, et aller dans les autres systèmes ne présente aucun intérêt pour nous pour le moment. Ils sont probablement aussi ravagés que notre système avant que nous ne le reprenions un peu en main. Il faudrait donc aller dans le seul système externe à la galaxie Warz que nous connaissions… »
Je finis sa phrase pour lui : « La voie lactée. Système solaire.
-C’est cela, acquiesça-t-il. Une planète fut découverte dans ce système peu avant la Catastrophe… Malheureusement, sa distance et le fait que la population soit très primitive, bien que farouche, rendait la planète inintéressante à notre égard.
-Et est-ce que quelque chose a changé depuis ?
-En fait, on a détecté quelques ondes diverses venant de la planète, intervint Hiyoru. Comme des ondes radios. Pas moyen de les capter purement et simplement par contre, on est beaucoup trop loin et le système d’émission trop rudimentaire, donc on n’a pas moyen de comprendre ce qui est transmis… Je suppose que ça ne nous est pas destiné. »
Je m’étirais longuement sous le regard amusé de mes interlocuteurs.
« Donc, si j’ai bien tout compris, déclarais-je, je dois aller voir dans quel état est la planète Terre ?
-Si possible, nous ramener des technologies qu’ils auraient mais que nous n’aurions plus, également, ajouta Hiyoru.
-Et, par-dessus tout… »
La façon dont Hannibal intervenait me mettait la puce à l’oreille.
« Je veux que tu te mêles à la population de la race dominante une fois là-bas. Que tu les étudies un peu. On te donnera de nouveaux ordres en fonction. »
Il me tendit un PDA à priori étudié pour des communications intergalactiques, et le prendre m’obligea à ne poser la question qui me brûlait les lèvres qu’après un petit instant :
« Comment ça, me mêler ?
-Tu en tues un, n’importe, et tu voles son identité avec la mutation, il n’y a rien de plus simple ! Toi seul peux le faire, Diabolo. »
Ma bouche se tordit en un léger rictus de dégoût qu’Hannibal ne put s’empêcher d’omettre.
« Tu y seras bien obligé, le laisser vivant pourrait mettre en danger ta couverture. Et séquestrer quelqu’un n’est pas dans tes habitudes non plus, avec ton cœur d’artichaut. Le tuer sera moins contraignant. »
Alors que je m’apprêtai à contester, il ajouta : « Dois-je t’ordonner cela au lieu de te le demander ? Cela ruinerait nos relations, mais j’en ai le pouvoir. »
Hiyoru restait en retrait, comme gêné, mais je savais qu’il se rangerait du côté de son frère de toutes manières. Je poussai un soupir, me sentant comme manipulé, mais me dis que j’avais toujours aimé le poste de second, c’était donc bien pour toujours pouvoir recevoir des ordres. J’acquiesçai donc lentement à la remarque d’Hannibal, avant de lui demander quand est-ce que je partirais.
« Dans une heure, le temps de réunir tes affaires, comme tes armes, ou je ne sais quoi. Et de prévenir ton entourage également.
-C’est gentil d’y avoir pensé, fis-je d’un ton malgré tout indifférent.
-Allez, va, je veux te voir ici dans une heure. »
Je touchais mon front avec deux doigts, puis les tendis vers lui dans un geste amical, en souriant. Après mûre réflexion, je me demandais de quoi je me plaignais : cela faisait longtemps que j’étais cloîtré, cela me ferait du bien de retourner en mission. Comme au bon vieux temps. Je rentrais donc à la maison, avant un grand voyage vers la Terre.
Tandis que je pénétrais dans le salon, j’appelais Sayaku à la volée. Cette dernière apparut devant moi, utilisant la magie, et me demanda tout de go : « Dois-je vous amener vos armes, monsieur ? »
Je la regardais, étonné. « Comment sais-tu que je suis venu les chercher ?
-Parce que vous m’appelez toujours comme ça quand vous êtes pressé, me sourit-elle. Et quand vous êtes pressé, vous voulez toujours vos armes, parce que vous n’êtes pressé qu’avant une mission importante. »
Elle m’adressa un clin d’œil tandis que je souriais, amusé par le fait qu’elle me connaisse si bien. Sans attendre ma réponse, elle disparut, et reparut presque aussitôt, avec mes armes et leurs fourreaux et autres étuis, accompagnés de sangles.
Elle me les donna : tout d’abord, Gekkou et Nikkou, mes deux pistolets, l’un noir et l’autre argenté ; suivis par Enryuu, mon épée de seigneur du feu. Enryuu possédait la capacité de manipuler entièrement le feu, mais je n’avais pas encore la pleine maîtrise de ses pouvoirs. C’était à vrai dire un katana à la lame bleutée, à la poignée mauve et noire, dont la garde resplendissait d’un éclat doré tout comme son pommeau. Soit dit en passant, il existe trois autres épées de seigneur : Angi-Lucorial pour la foudre, Sirocco pour le vent et Masamune pour l’eau. Certains relèguent cependant l’épée de Fenrir, Denet, au même rang que ces dernières. Denet a pour élément associé les ténèbres, et coupe à peu près n’importe quoi.
J’installai mes armes sur moi, puis remerciai Sayaku, mais alors que je fis demi-tour pour partir, cette dernière me retint par la manche. Je me retournais pour lui demander pour quelle raison elle ne me laissait pas partir, quand je vis tout le personnel de maison derrière elle, qu’elle avait réuni en un rien de temps.
« Vous ne nous avez pas dit au revoir, monsieur ! Lança-t-elle d’un air enjoué.
-Portez-vous bien, leur souhaitais-je en levant la main amicalement. Prenez soin de la maison ! »
Un « au revoir » résonna dans le hall d’entrée, tout le monde me répondait en chœur. Je leur souris une dernière fois, et pris la porte.
Je me dirigeais de nouveau vers le hangar, où Hannibal et son frère m’attendaient probablement déjà, même si cela ne faisait pas une heure que j’étais parti. Je me dirigeais donc d’un pas tranquille vers la base, perdu dans mes pensées. Ce faisant, j’étais arrivé sans même m’en rendre compte. Je remarquais qu’un vaisseau avait été apprêté.
Il dominait la piste de par ses dimensions imposantes, tant en longueur qu’en largeur. Nul aspect esthétique ne se faisait sentir dans le fuselage, il avait été construit dans des besoins pratiques et rien d’autre. J’en déduisis donc qu’il s’agissait du prototype dont Hiyoru m’avait parlé. Je le trouvais gigantesque pour un simple prototype, il devait faire au moins vingt mètres de long. Hiyoru sortit de derrière le vaisseau et s’approcha de moi pour m’en dire plus. Hannibal le suivait.
« Il s’appelle Voyageur. C’est le prototype, il ne peut transporter qu’une seule personne… Et à priori, il ne peut faire que l’aller, pas le retour. »
Je le regardai, puis haussai un sourcil. « Donc j’y vais, et je ne reviens pas ?
-On pourra toujours te contacter, et toi de même, me rassura-t-il. Et, autant te prévenir, le prototype s’autodétruira dès qu’il s’arrêtera. À toi donc de sortir de ce truc avant qu’il ne s’écrase.
-Parce qu’en plus, il ne se pose même pas ? »
Hannibal me sourit. « On pensait que ça t’amuserait plus. Et puis ça nous épargne pas mal de boulot sur le prototype, et plein de calculs barbants au sujet de l’atterrissage. »
Je lui retournais son sourire. « Vous ne feriez pas ça si vous avez envoyé un simple soldat dans cette boîte de conserve ! »
Nous rîmes en chœur. Hannibal et Hiyoru me rappelèrent ce que je devais faire sur Terre : me mêler à eux, les étudier, et les informer. Ils décideraient du reste plus tard. Ils me présentèrent également les commandes du vaisseau, mais estimaient que je n’aurais pas à y toucher, l’itinéraire étant défini dans le vaisseau. Ils me prévinrent juste qu’il était possible que le vaisseau frôle seulement la Terre à cause de quelques erreurs de calcul, et que dans ce cas je n’aurais plus qu’à prendre le contrôle manuel pour rediriger le tir.
« Et ne va pas t’écraser dans une mer ou un désert ! Ca serait fort désagréable, remarqua Hannibal.
-Quoique, ça peut être pratique si tu n’es pas trop loin des côtes, le corrigea Hiyoru. Ca rendra les débris plus dur à trouver, si jamais une recherche a lieu. »
J’acquiesçais. « Et bien, nul besoin de traîner plus, je vais y aller.
-Bonne chance ! me lança Hannibal.
-Et bon voyage. » Compléta Hiyoru avec un sourire.
Je montai dans le vaisseau et jetai un dernier regard vers les deux frères qui reculaient, les yeux fixés sur l’engin. Je fermai la porte, m’installai dans le fauteuil et observai les commandes autour de moi, avant d’enclencher un interrupteur destiné à allumer les moteurs. Je restais sceptique devant l’immobilité de la piste sous mes yeux malgré le grondement des moteurs ; mais au bout de quelques instants, je me retrouvais collé dans le siège par une accélération brusque. Je continuais à accélérer, même après que j’eusse décollé, et quittais l’atmosphère de Nabata. Je regrettais à ce moment-là qu’il n’y ait pas eu de vitre à l’arrière du vaisseau, car je ne pouvais pas me retourner pour contempler une dernière fois la planète. Je me sentis de moins en moins écrasé dans mon fauteuil, atteignant ma vitesse de croisière. Je clignais des yeux devant les astres qui défilaient sous mes yeux, car certains étaient d’éblouissantes étoiles. Le bruit des moteurs n’étaient aussi dérangeants que ce à quoi je m’attendais, et au bout d’une bonne dizaine de minutes à ne rien faire, je m’endormis.
Une alarme me réveilla. Je sursautai, et vis la Terre. La planète était telle que les rapports l’avaient décrite : une grande étendue d’océans, des nuages qui bougent lentement. La face non-éclairée de la planète était ponctuée de plein de petits points lumineux. Ainsi, ils avaient moyen de produire autant de lumière. Je devrais sûrement faire face à une civilisation plutôt avancée. Je constatais soudain que je n’allais pas vers la Terre, mais plutôt à côté : je tirai donc sans ménagement le levier qui activait le contrôle manuel et prit les commandes. Je fis virer adroitement le vaisseau, que j’aurais cru plus maniable, mais qui heureusement avait ralenti à l’approche de la Terre, me laissant le temps de manœuvrer. Je me rapprochais tant de la planète que bientôt je ne pus plus la voir dans son intégralité. À ce moment-là, l’avant du vaisseau chauffa en pénétrant l’atmosphère, et les turbulences secouèrent la carcasse. Une fois passée une couche de nuage, je vis que le vaisseau se dirigeait vers une mer, mais que non loin à l’est se trouvait une côte. Je me levais du fauteuil, et dus me retenir à des poignées sur les murs pour ne pas m’écraser au fond du vaisseau, je grimpai jusqu’à la porte et l’ouvris manuellement. La différence de pression m’aspira hors du vaisseau, et je continuais ma chute libre.
Je déployais mes ailes pour me redresser, et ralentir. Je réussis manifestement, car le vaisseau finit par me dépasser et tomba dans l’eau. Peu de temps après, elle fut agitée d’écume dans un bruit d’explosion. Quant à moi, je me posais sur une plage à priori déserte pour le moment. Je contemplais le soleil. À priori, le jour venait de se lever ou de se coucher, car il rasait le sol. J’ignorais encore dans quel sens le soleil se déplaçait dans le ciel sur cette planète, mais je ne tarderais pas à savoir. J’étais arrivé sur Terre.
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MessageSujet: Re: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 19:19

Yeah, c' est bien ! En plus ça nous permet d' avoir (un peu) d' activité avec l' absence de Hanni' et de son scénario ! Very Happy

Dis, c' est un texte créé pour un travail scolaire ? Parce-que j' imagine que si ça ne quittait pas la PW-sphère, les descrptions des personnages ne seraient peut-être pas là. scratch En tous cas c' est bien !
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MessageSujet: Re: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 19:33

Pas de travail scolaire. Par contre, j'essaie de faire sortir ça de la PW-sphère, oui cheers
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MessageSujet: Re: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 19:59

Bonne chance alors ! Ca pourrait même nous faire les nouvelles recrues dont on aurait bien besoin ! Twisted Evil

Par contre, si je peux te donner un conseil...
Citation :
Je fis virer adroitement le vaisseau, que j’aurais cru plus maniable, mais qui heureusement avait ralenti à l’approche de la Terre, me laissant le temps de manœuvrer. Je me rapprochais tant de la planète que bientôt je ne pus plus la voir dans son intégralité. À ce moment-là, l’avant du vaisseau chauffa en pénétrant l’atmosphère, et les turbulences secouèrent la carcasse. Une fois passée une couche de nuage, je vis que le vaisseau se dirigeait vers une mer, mais que non loin à l’est se trouvait une côte. Je me levais du fauteuil, et dus me retenir à des poignées sur les murs pour ne pas m’écraser au fond du vaisseau, je grimpai jusqu’à la porte et l’ouvris manuellement. La différence de pression m’aspira hors du vaisseau, et je continuais ma chute libre.
Le mot "vaisseau" revient trop souvent je trouve, tu devrais utiliser son nom quelques fois pour enlever ce problème. Wink
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MessageSujet: Re: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 20:11

Je n'avais pas remarqué, tiens... Mais j'ai peu de synonymes de toutes façons. "Véhicule" me semble assez rustique, tout comme "engin" que j'ai utilisé plus haut dans le texte. Tandis qu'"aéronef" est trop poussé...
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MessageSujet: Re: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 21:32

Enfin le retour de mission Terre. <3

Très sympa comme entrée en matière je trouve. J'attend que ça démarre avec impatience.
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MessageSujet: Re: Operation Earth   Operation Earth Icon_minitime23.09.12 23:23

C'est pas dit que tu ne fasses que voler des baraques à frite cette fois. xD L'histoire sera peut-être un peu différente... Chaton!
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