La Citadelle

Antique centre du pouvoir de Minas Twulipine, la Citadelle, cachée derrière ses hauts murs en plein coeur du Old MT, surplombée par l'indestructible Tour des Royes, dont les derniers étages se perdent dans les nuages, est désormais remise au goût du jour.

Longtemps délaissée par la Famille Royale au profit du Palais des Flots, à l'extérieur de la ville, la grande forteresse se devait de faire peau neuve.

Ici siège l'Antéroy.
En effet, selon la loi Twulipienne, si le Roy disparaît sans que sa mort ne puisse être affirmée, il est possible pour l'un des chefs des dix-sept états Twulipiens, ou bien à l'un des gouverneurs des colonies extérieures, de prendre le pouvoir à sa place.
Seul le Haut Conseil des chefs, constitué des habituels vassaux de la Royauté, peut s'opposer à un tel état de fait.
Seulement, n'étant pas reconnu par la Twulipe car n'appartenant pas à la Famille Royale, il ne peut prétendre au titre de Roy. Il est alors seulement "roi des rois". Les titres en vigueur sont Négus s'il est élu par le Haut Conseil, et Antéroy s'il est autoproclamé (si toutefois aucune opposition ne survient).

Si le Roy reparaît, il récupère son titre, ses pouvoirs, ses terres et sa couronne.
Si jamais, par la découverte de son cadavre, ou bien au bout d'un délai de sept-cent ans sans apparition officialisée par les législateurs Twulipiens, la mort du Roy est avéré, alors le Négus ou l'Antéroy est destitué, et la descendance du Roy disparu récupère alors la couronne et le titre de Roy, ainsi que les terres, les pouvoirs et la couronne.
Si aucune descendance n'est trouvée, alors le Négus ou l'Antéroy devient Roy.

Si d'aventure le Haut Conseil venait à se réunir dans une séance exceptionnelle, mandée par huit des dix-sept états Twulipiens, et qu'au cours de cette séance, l'Antéroy était désigné comme Roy ad vitam eternam, alors sa famille deviendrait Famille Royale, et son sang celui des Royes.

Ainsi fut édictée l'ancienne loi.

*convoque Pogoléon*

*Apparait depuis le sol, bien habillé*

Pogoléon.

*incline légèrement la tête*

Au vu des derniers événements au sein de notre Fédération, j'aurais aimé m'entretenir avec vous.
Parlez franchement. Que pensez-vous de cette prise de pouvoir?

Mmh, je ne vous connais qu' à la tête des forces armées. Ce n' est pas comparable avec vos charges actuelles.

*Se gratte l' arrière de la tête*

Toutefois, bien que j' attend surtout de voir ce que vous allez faire, je reste vigilent. Tout peut arriver.

*semble ne pas avoir écouté la réponse*

Quelles sont vos terres? Sont-elles annexées à la fédération?

!

*Porte par réflèxe la main à sa ceinture, mais se souvient vite d' avoir donné à Hanami ses armes*

Je n' ai aucune terre... Chey, vous devriez le savoir... Vous êtes bien vous-même ?

Absolument pas.
Vous venez de loin. Lorsque vous vous êtes présenté ici, vous disiez être prince... Peu importe.

*marche le long des vitres ouvragées de la citadelle*

Vous avez prouvé votre valeur par le passé... Un homme de votre rang se doit d'avoir un château, des terres et un titre qui lui sied.

*se retourne vivement*

Il est au Sud de MT, par delà les Monts Rundel, un état prospère appelé le Tuvia. Il y fait beau et chaud, il se trouve proche de la mer et dispose de palais assez somptueux en sa capitale, Plantomac. Le dernier Vice-Roi local est mort il y a quelques temps.
J'aimerais vous confier cet état.
Et les trésors qui vont avec.

J' étais bien prince, là d' où je viens. Toutefois, elles n' ont aucun rapport avec un quelconque fédération. Et puis...

*Hausse les épaules*

Ils ne vont pas attendre leur "messie" pendant 707 ans. Ils avaient besoin de ma fonction, un autre a sûrement déjà été choisi pour me remplacer. Autant dire que je ne suis sûrement plus prince de rien du tout.

Hum... Je ne peux accepter que si le peuple m' accepte.

C'est à vous de vous faire accepter.
Le Tuvia est un état relativement stable. Il a été annexé par Minas il y a plus de 1000 ans... Si j'avais voulu vous faire un cadeau empoisonné, je vois aurais catapulté en Archanée, en Albalan ou en Savender, dans le lointain Orient... Le genre de régions que j'ai moi même du mal à tenir, des siècles après leur "pacification" et rattachement à la Fédération...

*hoche la tête*

C'est à prendre ou à laisser.
Si ce n'est pas vous, ça sera un seigneur quelconque du coin. Ou bien un "placé" de la capitale dont je tirerai les ficelles. Vous avez assez d'indépendance d'esprit pour faire ce que vous voulez de cet état... A vous de voir.

Mmh...

*Join ses mains*

Je prend.

Parfait.
Je vous transmets les documents relatifs à vos charges sous peu.

*regarde à la fenêtre*

Etrange... Je sais la présence du Roy non loin...