Apocalypse [Warz]

T'as juste pensé à bouger.

N-non. Nuit m'a dit de rester en arrière, alors je reste en retrait, voilà tout, même si ça me déplaît...

Ah ok. Tant mieux alors, c'est mieux d'être spectateur

Ca dépend pour qui...

*regarde Hina*

Je vais me contenter de cela, merci. *prend le verre des mains de Vergil quand celui-ci est bien dosé (on ne fait pas un bon breuvage n'importe comment voyons !) et le porte à sa bouche pour en boire le contenu (ou admettant qu'il faille le verser dans une blessure, agit en conséquence, à un post le jour autant ne pas perdre de temps)*

*Nuit boit de mon sang*

*elle fait face à ses traumatismes cachés inconscients, ainsi qu'a la multitude des âmes contenu dans mon sang*

*le GRITBIBI que je suis aimerait la laisser détailler son expérience pour avoir plus de background*

Kami a écrit:

Ca dépend pour qui...

Pour nous 2!

Elle sent le besoin urgent, impossible à nier, de refermer les paupières.

(...)

Une chaîne audio égraine les fonds d'un morceau de Rap répétitif et sans message précis, du moins, rien qui ne soit un tant soit peu original. La jeune fille réprime un soupir d'ennui. Elle regarde un moment le buste du mâle, brillant de sueur à en rendre jaloux le plus huilé des boxeurs, mais se laisse bien vite du spectacle de cette montagne sale s'agitant sur et dans elle. Elle fixe son regard au-dessus, plus loin, avec l'espoir vain de rencontrer chose plus attrayante, mais elle ne voit qu'un plafond verdi, une tâche d'humidité, quelques toiles d'araignées.
Elle ne peut retenir ce soupir-là.

-Fais un effort, {zut!} !

La jeune femme sursaute, surprise par le voix sifflante et affaiblie par ses performances physiques. Elle détache son regard du plafond et fait l'effort de dévisager son partenaire. Il n'est pas du tout à son avantage : les sourcils froncés, le front ridé, la bouche déformée par ses grimaces de plaisir et d'effort, le visage ruisselant de sueur, il fait très crade.
Elle réalise cependant ce que cette intervention voulait dire. Toute absorbée qu'elle l'était dans la contemplation du néant, elle en avait oublié de gémir ! Par simple dépit pour l'homme qui s'acharnait en elle pour rien, elle simula un plaisir très conventionnel, pas trop extravagant, il fallait que ça reste crédible.
Qu'elle puisse se donner tant d'effort pour un mâle aussi minuscule, cela la dégoûta légèrement. Elle devait se sentir généreuse.

(...)

Elle enfile le t-shirt blanc que l’homme a négligemment laissé tomber sur la moquette et se lève. Le vêtement trop grand et trop large fait comme une robe improvisée sur elle. Une robe qui aurait la pureté du blanc, tout en étant assez courte pour découvrir la naissance de ses fesses à chaque pas. Ses pieds font un bruit doux et feutré en effleurant la moquette.

Elle apparaît dans l’encadrement de la porte, dardant sur lui un regard neutre. Il devine sa présence et se retourne à demi. Il lui sourit, l’air concupiscent.

-T’en as encore envie, beauté ?

Elle le fixe. Son mutisme le met mal à l’aise.
Il se détourne un instant pour reporter son attention sur ses mains. Les dernières gouttes tombées, il s’apprête à tirer la chasse d’eau mais elle lui touche alors l’épaule.
Ce n'est pas de sexe qu'elle a envie. Ce n'est de cela dont elle a besoin. Sa soirée l'a épuisée, elle a besoin de se détendre, elle a besoin de faire ce qu'elle aime vraiment. Son plaisir, elle le prend autre part.

-À genoux.
Son ordre, à peine murmuré, résonne pourtant dans la salle de bains. L'homme laisse passer quelques secondes, inconfortable, puis lui grimace un sourire, mi-amusé, mi-sérieux.

-Ah non, désolé poupée mais les trucs salasses dans le genre, c’est pas trop mon trip, tu vois ?
Il laisse échapper un rire bref et anxieux.

-Et me regarde pas comme ça, ça me fait flipper sérieux, pendant un moment j’ai cru que t’allais me tuer !

(Voyons...)

Sans mot dire, elle se saisit alors d’une lime à ongle posée sur la petite étagère surplombant le lavabo et la lui plante dans le bas du ventre, d'un mouvement sec, rapide, précis. Contrairement à ce que laissent penser les films, cela fut silencieux et peu impressionnant. Pas de bruit de succion écœurant, pas d’effusion de sang, pas même un hurlement. La petite lime s’est enfoncée dans la peau comme un couteau dans du beurre mou.

L’anonyme fixe un instant ce morceau de métal planté en lui, les yeux ronds. Ses mains se mettent à trembler, il devient livide en une vitesse record.

-{BIIIP!}, mais t’es complètement...

Elle ne lui laisse pas le temps de continuer; elle profite du fait qu’il soit légèrement penché en avant pour lui empoigner les cheveux et le tirer dans les toilettes. Sa tête heurte violemment le rebord de faïence, cette fois il pousse un cri de douleur tandis que trois de ses dents tombent dans le fond de la cuvette.

Elle est en totale position de force maintenant, et elle entend le rester. Empoignant toujours ses cheveux, elle plonge la tête de l’homme dans l’eau sale. Il hurle à présent, mais ses cris ne parviennent à la surface qu’atténués et déformés. On croirait entendre un aquarium parler, c’est amusant.

Il se débat, tente de se redresser. Paniqué, il ne peut que brasser de l’air, ses mains glissent sur le carrelage et ne parviennent à trouver un appui solide. Il s’agrippe alors à elle, la griffe, cherche à saisir un membre ou un vêtement, une prise pour la déstabiliser.
Mais elle le plaque solidement. Elle est plutôt curieuse, en fait. Elle se demande combien de temps, en réalité, un homme peut rester sans respirer. Surtout lorsqu’il se débat ainsi, ça n’est pas très malin, il gaspille de l’oxygène.

Soudain, dans un ultime sursaut de désespoir, il parvient à hisser son visage hors de cette eau sale. Son souffle est rauque, il avale d’énormes bouffées d’air à un rythme effréné, incapable pour l’instant du moindre mouvement.

Elle l’observe un instant. Paradoxalement, on dirait un poisson que l’on vient d’arracher à l’eau : les yeux exorbités, la bouche grande ouverte, pompant désespérément l’air. Sauf que les poissons ne sentent pas l’urine. Quel étrange animal que l’homme !

Elle pose alors les mains de chaque coté de sa tête, fermement. Il tente de la dégager, mais n’en a pas la force. Il gémit, sourdement, à croire qu’il sait déjà ce qui va arriver. Peut être que lui aussi, il sait comment on tue les lapins, pour qu’ils soient meilleurs. On leur arrache les yeux, pour mieux les vider de leur sang.
Elle sent sous les ongles de ses pouces les paupières serrées, serrées ! Mais ça n’est pas un obstacle, c’est plutôt fin, une paupière. Tout juste si ça sert à protéger de la poussière, alors…

En poussant, elle y est arrivée. Elle sent à présent la surface parfaitement lisse et lubrifiée de l’œil sur sa peau. Il hurle, un cri aigu, il tente d’arracher ses mains à son visage mais il est trop tard, elle est plus rapide. Elle pousse encore, et quelque chose éclate comme une bulle sous la pression. Un liquide épais, semblable à du blanc d’œuf, s’écoule paresseusement sur la pommette de l’homme. Il ne hurle plus, il sanglote, crie et gémit tout à la fois.

Elle perce le second œil de la même façon. Puis lui remet la tête sous l’eau. Pour le coup, elle rougit, devient même écarlate. Les pouces calés dans les orbites vides constituent une sacrée prise. Toujours ce bruit d’aquarium bavard.

(... C'est marrant. Moi aussi, pendant un moment, j'ai cru que j'allais te tuer...)

Elle ne saurait dire combien de temps cela a duré, exactement. Le corps a continué de se tendre, les mains de glisser, les pieds de battre, et la tête de cracher. Puis tout s’est arrêté, peu à peu. Une dernière convulsion dans la jambe, et rien n’a plus bougé.

Puis elle regarde le cadavre, elle admire son œuvre. Il la fixe d’un regard sans équivoque. Elle est contrariée. Parce que pour le coup, ça fait drôlement crade. Mais quelque chose brille, dans toute cette crasse. L’anneau. Cette créature était donc mariée. Elle a un petit sourire pendant la moitié d'une seconde à la pensée de ce que l'homme venait de laisser derrière lui de par son infidélité. Elle s’accroupit pour récupérer l’alliance, elle l’arrache froidement au doigt, elle n’a plus sa place ici.
Mais à cet instant, le cadavre tressaille. Il émet un gémissement étrange, une plainte noyée dans un liquide épais. Il lui saisit le poignet et se redresse. Elle commet l’irréparable erreur de le regarder dans les yeux, de voir le néant.

Elle est aspirée.

(Tu es encore mieux que je ne le pensais, ma belle. C'est décidé. Toi et moi, nous serons copines.)

Nuit ouvre les yeux soudainement et prend une énorme goulée d'air, comme si elle venait d'échapper de peu à la noyade. Elle fixe sur Vergil un regard qui semble d'abord surpris, puis elle sourit, et elle prononce le seul mot qui soit de circonstance, d'une voix lascive, sensuelle, sucrée et terriblement effrayante à la fois.

-Salut.

*regarde Nuit, un peu intrigué par cette réplique bizarre au milieu d'une phrase, n'ayant pas du tout comprit ce qu'il s'est passé, sans pour trouver pour autant la scène très rassurante...*

*détecte la puissance de la Luxure qui s'est éveillée dans la femme devant moi, avec celle des Arts Shinigami*

Ta marque d'Ouroboros se situe au niveau de tes attributs féminins les plus proéminents, ma fille...

Tu es tout ce dont un homme normal est élevé pour avoir en peur: la castration...
La "Lance Ultime". Tes ongles peuvent désormais s'étendre pour empaler tes ennemis, comme une arme. Mais si tu veux maintenir ces deux armes déployées, cela te coutera de l'énergie magique en quantité.

Je te laisse imaginer des appllications avec le Jyuken, Nuit "Lust" Neko....

Miam

Kratos a écrit:

Miam

*profite de cette réaction utile à mon post précédent pour faire la promo de ma nouvelle fic*

Attributs féminins les plus proéminents? *n'a absolument pas compris de quoi Vergil parle*

*affiche un sourire de prédateur, et prolonge l'ongle de son index comme si elle avait toujours eu naturellement ce don, observant la lame meurtrière ainsi créée* Voilà qui est intéressant.
*tourne son regard vers Kami, et ne peut s'empêcher de rire à son air intrigué* Il parlait de ma poitrine, très cher. C'est là un inconvénient, pour le porteur d'Alpha, de s'y connaitre si peu en anatomie... *ricane* Mais ne t'inquiètes pas, je dois pouvoir trouver moyen d'y remédier.

Les capacités des péchés coutent généralement cher en maintien via MP (sauf pour certains), mais sont éfficaces...

De plus, via ce procédé plus classique, ta personalité et ton esprit est fondamentalement la même.

Au moment venu, j'aurais une mission à te confier.

Poitrine? *penche la tête, et se souvient juste que c'est un endroit à ne pas toucher chez une femme, d'après ce qu'il se souvient, rien de plus, et n'est donc pas choqué du tout*

Ah, d'accord. Non, je connais parfaitement l'anatomie! *sourit à Nuit, inconscient du sous-entendu*

Oui, je n'ai pas changé. Je me sens juste plus libre. Plus... adaptée, et adaptable. *a un petit rire* La Luxure a visiblement fusionné avec moi, plutôt que de créer une seconde personnalité, ou un truc du genre. Je préfère de loin cela comme ça, "père". J'accomplirai ta volonté quand tu jugeras qu'il le faudra ; je te dois bien ça.

*caresse le menton de Kami avec son doigt excessivement long, très doucement pour ne pas malencontreusement le couper en deux, et lui parle d'un ton qui se veut excessivement joyeux* Tiens donc ! C'est tant mieux, alors. Nous pourrons mettre ces connaissances à profit, "quand le moment viendra". *ricane encore*

Hum? *ne comprend pas tout à fait le sous-entendu de Nuit, et se contente de hocher la tête* Si tu le dis... ^^"

Ah, c'est marrant tout ça

*repasse et achève Kratos avec un autre morceau de météore*

*observe ce qui reste de Kratos*

... Youch...

*m'approche silencieusement de Nuit, ne sachant que dire*

*esquive*

Bah, il reste tout ^^

Tant mieux, alors... Ce météore m'intrigue. Il passe trop souvent. ._.

*observe Kami et semble trouver son comportement particulièrement amusant* Eh bien, la quatrième dimension doit avoir décidé de se rebeller, alors. Tu as sûrement le moyen d'aller voir ce qui se trame sur ce bout de roche, non ?

Pourquoi j'irai voir un vieux caillou décrépi? Je m'en fiche, de ce caillou. Je préfère rester avec mon amie. *sourit largement lorsqu'il prononce ce mot*