Patate Wars Episode 7 : Plongée dans le Rêve

*Est perdu*

-_- .... on en est à où là?

Bah il s'est pas passé grand chose.

*joue avec un véritable jokari des Vosges offert par Bibi*

(Vous êtes devant/derrière une statue représentant un trio de trois mystérieux personnages *toussote*)

*Verdugo ne se fait pas empaler, du moins pas au sens littéral du terme, mais il est saisi d'un certain vertige et d'un puissant malaise*

*tous ceux dans la pièce ressentent la même chose*

*bientôt ils sont transportés dans une grande pièce sombre, et, sur leur garde, ils s'attendent probablement à se faire attaquer... ce qui n'arrive pas*

*ils réalisent, chacun à leur rythme, qu'ils ne se voient pas l'un l'autre; pire, ils ne se voient pas eux-mêmes! Ils peuvent bouger, mais c'est plutôt comme le mouvement d'une caméra, car ils n'ont ni bras ni jambes ni têtes; en réalité, ils sont simplement victimes d'une vision du passé*

Fenrir prit une grande bouffée d'air à peu près frais. Il avait l'étrange impression que ce qui se trouvait derrière cette porte n'était pas très joyeux; il expira donc ce qui pouvait bien être l'un des derniers petits nuages de dioxyde de carbone.

-Je vais y aller, Elise, jeta-t-il d’une voix faible et lasse, sans même se retourner, alors que sa main se posait sur la poignée.

Il n’eut pas le temps de la tourner. Les deux bras de la jeune femme enlacèrent son torse, et sa tête se posa sur son épaule. Le Loup Solitaire n’eut pas le besoin d’entendre les sanglots étouffés de sa compagne pour comprendre qu’elle pleurait.

-Fenrir… on peut toujours s’enfuir… oublier ce défi puéril et revenir avec des renforts…! fit Elise d’un ton humide et déchiré par la peur.

Elle avait peur pour lui. Énormément. Il pouvait le comprendre; pas si profondément en lui, il voulait de tout cœur faire comme elle le disait et s’en aller en ne revenant plus jamais dans les environs. Mais même s’il avait la force de vaincre la Métane, ses rêves finiraient toujours par le rattraper, et alors il plongerait encore dans un gouffre sans fin. Et qui sait combien de personnes il pourrait amener avec lui cette fois-ci?
Non. Il ne pouvait plus fuir.

-Elise. Je dois y aller. Qui plus est, on ne peut pas laisser Pyro dans la {zut!} comme ça. Tu le sais aussi bien que moi.

Elle ne répondit rien, mais au moins s’éloigna-t-elle de deux pas. Fenrir prit son peu de volonté à deux mains et se retourna vers elle pour lui faire un petit sourire fatigué se voulant rassurant, et constater à quel point le désespoir n’allait pas sur son visage angélique.

-Je reviendrai, et tout ira bien. Je suis sûr et certain que les obstacles que tu rencontreras toi-même te seront faciles à franchir… je veux dire, tu es pleine de ressources, et tu m’as déjà surpris des dizaines de fois.

Elise renifla dédaigneusement, mais même en faisant un semblant de moue, sa tristesse l’emportait de loin sur sa colère.

-Ce n’est pas pour moi que je m’inquiète…, murmura-t-elle entre ses dents.

L’homme la fixa quelques secondes, en silence.

-Tout va bien se passer.

Il se retourna enfin vers la porte, mais tout le courage qu’il avait pu avoir jusqu’à maintenant s’était évaporé. Il ne lui restait qu’un désagréable goût amer dans la bouche.

-Et puis, tu as Hina. Si tu sais t’en servir, tu pourras venir me sauver en cas de danger…
Décidément, il ne pouvait vraiment pas faire d’humour.
Avec un soupir lourd de sens, il poussa la porte – qui se referma aussitôt, si vite qu’il eut à peine le temps d’entrer- et pénétra dans une parcelle de ce qui le hantait depuis si longtemps. Un paradis de non-sens artistique, une œuvre faite de chair et de sang. Il avait compris depuis longtemps déjà que tout dans ce monde subissait une drôle de logique et se modifiait selon la personne qui y pénétrait. Si cela lui était bien ancré dans la tête, il n’avait toujours pas compris pourquoi il devait encore et encore le visiter.

À son peu de surprise, celui, ou plutôt celle, qu’il allait devoir affronter était la femme du trio. Ou du moins, celui qui paraissait le plus féminin. Mais Fenrir était plus confortable avec l’idée d’un sexe fixe.

Celle-là, donc, était assisse dans un trône dressé en chair putréfiée, à quelques mètres devant lui; autour d’elle s’étendaient des champs de vide sanguinolents, quelques fois perturbés par les cris agonisants de moribonds qui étaient omniprésents, mais pourtant n’existaient pas réellement.

La femme releva sa tête blonde, et le Loup put admirer son masque, celui qu’elle portait depuis qu’il l’avait rencontrée depuis la première fois, et qui représentait un visage neutre comme ceux qu’il associait au théâtre muet.

-Tu es prêt, petit homme? Jeta-t-elle de sa voix imprécise où se mêlaient des tonalités féminines autant que masculines.

-Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça, maugréa ledit homme sans grande volonté.

Il sentit à défaut de voir un petit sourire s’esquisser sur les lèvres de son adversaire.

-Fais-moi taire.

*la vision prend abruptement fin et les Patates reprennent progressivement le contrôle de leurs corps respectifs*

Addun a écrit:

*regarde la pancarte qui affiche la même chose*

Heu... Mais tu sais bien que je ne peux pas abandonner mon peuple comme ça...

Tu doutes tellement... en y pensant, je n'ai pas besoin de ça... et j'ai l'impression que je pourrai faire ce que je veux maintenant... y compris aimer quelqu'un d'autre, quelqu'un qui ne doutera pas...

*les tentacules dans son dos se replient en elle, et seuls restent deux appendices qui ressemblent fortement aux os d'ailes qui auraient perdu toutes leurs plumes*

*elle, couverte de sang, son sourire dément collé sur les lèvres, respire la beauté, mais une beauté effroyable, folle, tel un être angélique qui se serait violemment tourné vers le vice, abandonnant derrière lui sa grâce divine en gardant sa beauté immaculée*

Pourquoi voit-on Fenrir ?

Fenrir est lié d'une façon ou d'une autre a l'histoire de Lil_j.

Mister Elvish fut marié a Restless Dream...

Enfin, ça me rapelle beaucoup la Polordie ce texte, ce scénario est plus complexe qu'il n'a l'air de prime abord, il faut suivre pour en comprendre les subtilités-et le gagner.

PR, BOSSONS EN GROUPE: COMMENTAIRE DE TEXTE.

Je croyais avoir échappé au français et il me rattrape ici! A MORT! A MORT!

YAYAYAYAYA!

*des parchutistes tombent sur Lerok*

*active son sabre laser de Général*

Vous en m'obligerez pas à commenter un texte, PLUS JAMAIS!
En plus j'ai pris l'invention au bac, NA!

Lilith a écrit:

Addun a écrit:

*regarde la pancarte qui affiche la même chose*

Heu... Mais tu sais bien que je ne peux pas abandonner mon peuple comme ça...

Tu doutes tellement... en y pensant, je n'ai pas besoin de ça... et j'ai l'impression que je pourrai faire ce que je veux maintenant... y compris aimer quelqu'un d'autre, quelqu'un qui ne doutera pas...

*les tentacules dans son dos se replient en elle, et seuls restent deux appendices qui ressemblent fortement aux os d'ailes qui auraient perdu toutes leurs plumes*

*elle, couverte de sang, son sourire dément collé sur les lèvres, respire la beauté, mais une beauté effroyable, folle, tel un être angélique qui se serait violemment tourné vers le vice, abandonnant derrière lui sa grâce divine en gardant sa beauté immaculée*

Je...

*n'arrive pas a en dire plus et s'effondre sur le sol, ses nerfs l'ayant laché a cause de toutes ces tortures...*

*sort un sabre laser et tranche sa copie*

Nion, je veux Des Chiffres et des Lettres ><

LES PR IPOSERONT LE COMMENTAIRE DE TEXTE DANS TOUT WARZ.

VOUS NE M'AUREZ JAMAIS!

*Fantomas*

Addun a écrit:

Je...

*n'arrive pas a en dire plus et s'effondre sur le sol, ses nerfs l'ayant laché a cause de toutes ces tortures...*

*Sorrow apparaît devant Addun, et le sourire dément de son masque est désormais plein de sens*

Le bonheur est cruel, n'est-ce pas? Elle a réalisé ce qu'elle a toujours voulu faire; être libre, avoir le contrôle d'elle-même, savoir ce qu'elle veut. Ne plus dépendre d'une autorité supérieure, et ne plus crouler sous la pression d'être soi-même supérieur à un autre.

Mais maintenant, qu'est-elle? Un automate, qui ne voit chez les autres que d'autres automates, et les accuse de leurs manières oranges et mécaniques sans se soucier des siennes...

C'est cela, le bonheur. Le peuple vit, va à l'école, travaille et meurt - mais plusieurs sont trop ignorants pour comprendre leur malheur. Ce n'est pas du bonheur, simplement de l'ignorance. Le bonheur, c'est savoir, et vivre avec.

Mais, depuis le jour de ma naissance, c'est la première fois que je vois quelqu'un de vraiment heureux... et au final, qu'est-ce que ça donne? Elle n'est plus elle-même. Son vrai soi est quelque part au fond de moi, et comme toujours, elle se morfond, elle s'inquiète, elle déprime.

Je me demande, Addun... lequel de ces côtés vaut le mieux, hmm?

*reste a genoux, quelques larmes roulant sur ses joues*

Je... Je méritais vraiment ça ?

*aucun guide n'apparait pour... guider les patates, et aucune pancarte ne leur indique la direction; non, cette fois-ci, c'est d'autant plus original, puisqu'un unique couloir (apparu d'on ne sait où) les mène vers une unique porte, sur laquelle un graffiti maladroit déclare "vers l'enfer", accompagné d'une flèche qui pointe la poignée*

Addun a écrit:

*reste a genoux, quelques larmes roulant sur ses joues*

Je... Je méritais vraiment ça ?

*l'œil unique de Sorrow, bien qu'inhumain, semble hanté par une lueur moqueuse*

Ce n'est pas la question. Elle, que mérite-t-elle?

... Qu'est-ce que je pourrais bien en savoir ?

*Sorrow s'accroupit près d'Addun, et son énorme demi-sourire semble encore plus envahissant*

Quel mari indigne... Tu n'as vraiment aucune idée? Qui plus est, tu oses te plaindre de ta condition, tandis que le Rêve a exaucé ton vœu le plus cher... Quel bel enfoiré.

*Lilith, en second plan, continue de sourire de toutes ses dents, lançant de sa voix chantonnante:*

Il est vrai qu'il n'est pas en position de savoir ce que je veux. Il ne sait même pas ce qu'il veut, lui. Il se dit sûrement qu'il pourrait tout sacrifier pour moi... mais je ne lui ai jamais demandé une telle chose. Je veux juste qu'il puisse accepter ce que j'ai à offrir, au contraire. Ou encore le refuser. Mais l'indécision me semble vague et lointaine, et à vrai dire, elle me dégoûte, maintenant.

*décide de masquer ses émotions et de paraître aussi dur qu'avant d'entrer ici*

... Alors je n'ai plus qu'a partir.

*se lève et cherche la sortie, faisant semblant d'être indifférent a tous ces évenements*

*le rictus sur les lèvres de Lilith devient rapidement plus réaliste, et, avec le sourire et la voix qu'Addun lui a toujours connus, elle lui fait un petit signe de la main*

Au revoir, sugar!

*se mord la lèvre jusqu'au sang en entendant la voix de la femme qu'il aime...*

*cherche la porte*

Restless Dream a écrit:

*aucun guide n'apparait pour... guider les patates, [un couloir] les mène vers une unique porte, sur laquelle un graffiti maladroit déclare "vers l'enfer", accompagné d'une flèche qui pointe la poignée*

cool, de nouvelles recrues!

*Sorrow apparaît devant Addun, curant une oreille qu'il n'a pas*

Ah, j'oubliais. Il n'y a pas de sortie, ici. Quand tu y entres, tu y restes, jusqu'à ce que tu aies fait ce que tu devais faire. Ou jusqu'à ce que tu meures.

Alors j'imagine que l'un de vous va pouvoir m'aider a sortir.