Nabata

Ah. Je savais que tu ne pouvais pas résister à mon corps de rêve, mais je ne mange pas de ce pain la...

Chey Barjot!

A d'autres.

Il n'y a que deux types d'hommes qui font de la musculation. Les gays et les sportifs. Vous n'êtes pas sportif.

Tu as oublié la troisième option: les chasseurs de saveurs.

Maintenant, j'ai sommeil.

*marche au bord d'une dalle*

*une trappe s'ouvre sous Chey, qui le fait tomber dans le désert de Nabata*

Hannibal peut donc dormir. Le lendemain matin...

*marche encore au plafond dans le palais*

Hum, j'ai bien dormi puisque j'ai rêvé de Lili!

SPIDER-COCHON?!

J'fais encore la course avec les majordomes et les servantes en trimballant un vase Ming de grande valeur en marchant au plafond !

Oh bordel, attends, faut que j'écrive dans mon cahier comme un héros de shonen sérieux...

*va voir Lili*

Fais gaffe, tu pourrais tuer le chauffeur du camion derrière toi...

Lovely.

*laisse la beauté dormir et va se préparer pour s'entrainer*

... BEAURGL. *vomis en plein sur les draps* Mgggnnnn... P'tain, c'est dégueulasse... J'ai trop forcé sur l'alcool hier... Pouah, ça empeste...

Détruire.

*trop gênée pour appeler une servante pour changer ses draps, se contente de Détruire le vomi. Si, si.*

*se rendort, crevée*

*n'est pas la pour voir ça, mais au dojo*

*s'entraine avec des épées, des dizaines d'épées d'entrainement*

*tente de frapper consécutivement avec chaque épée*

...

Une technique pour frapper avec toutes mes épées...une technique pour appliquer le même pouvoir d'épéiste sur toutes mes épées...en même temps...

*cherche clairement à dépasser mes limites*

Le corps a des limites. L'esprit, non. Si j'imagine que je peux frapper avec toutes les épées du monde alors...il faut que je transforme mon rêve en réalité.

*a fini de réparer les fenêtres de sa baraque*



*retourne se reposer à l'intérieur*

*Diabolo tombe sur une petite fille blonde, en train de jouer à servir du thé à de petites poupées à l'air familier*

*la petite fille lui tourne le dos et semble très absorbée par son action de verser du thé au jasmin dans un verre de porcelaine sans en renverser une seule goutte de trop*

H-Hum, bonjour ? Une autre orpheline de guerre ? *est visiblement habituée à ce que sa maison soit la maison du peuple*
Comment tu t'appelles ?

*a une impression de déjà-vu dans un coin de l'esprit, mais n'y prête nulle attention*

*soulève lentement une poupée de chiffon, faite visiblement avec les moyens du bord, et regarde ses deux yeux faits de boutons* Bonjour ! *prend bien son temps pour prendre une gorgée de thé, puis se tourne pour dévisager Diabolo de ses grands yeux mauves* Je suis une orpheline de guerre, tout comme toi. *lui adresse un grand sourire*

Tout comme moi ? *lui adresse un grand sourire et s'approche* Comment peux-tu l'affirmer ?
Et, tu ne m'as toujours pas dit ton nom... Mais bon, j'imagine que la politesse m'impose de commencer.

*lui tend la main de façon assez sérieuse et solennelle, ce qui arrive peu avec les ch'tits n'enfants. Cherche sûrement à la mettre en confiance, ou à prouver que je la prends au sérieux, pas comme les autres "grandes personnes"*

Diabolo Dream, chancelier du Saint-Empire de Nabata, brave du météore, rescapé de la Catastrophe. Mais comme c'est pompeux, tu peux m'appeler Diabolo comme tout le monde. Ou Diabolichou. Ou tout ce qui te vient à l'esprit, en fait, du moment que ce n'est pas un gros mot...

*considère Diabolo avec un air solennel et serre sa main* C'est vrai, les titres pompeux ne te vont pas bien, mon général. Pour toi, il faut trouver un meilleur nom. Quelque chose d'original... *pose sa poupée et boit une autre gorgée de thé* "Bébé" t'irait très bien, monsieur Dream. C'est un beau nom. D'où peut-il donc te venir ?

"Mon général"... *lui adresse un sourire* On se connaît, peut-être ?
Quant à mon nom, je l'ai pris, chose rare, de ma défunte femme. D'habitude, c'est la femme qui prend le nom de l'homme, mais n'ayant jamais eu de véritable nom moi-même... *se gratte la tête* Et, disons que je n'étais pas trop en position de force... Enfin, bref...

*tend une tasse de thé bien chaud à Diabolo* Ah, les souvenirs de ta femme te sont revenus ? Ce devait être quelque chose d'éprouvant que de se souvenir en détails de sa mort. Toutes mes condoléances, même si je suis quelques milliers d'années en retard. *lui adresse son plus beau sourire* Je te connais par cœur, mais tu sembles avoir encore quelques problèmes à me connaître, moi.

*prends la tasse de thé et bois un coup* Merci. La plupart de mes souvenirs me sont revenus, mais... Ce moment-là, je ne m'en souviens pas très bien... C'est assez vague. Ma mémoire ne m'est pas revenue parfaitement, j'ai encore quelques trous. Je ne me souviens pas du tout comment elle est morte... *bois une autre gorgée* Mais dis-moi, tu n'es pas aussi enfantine que tu en as l'air, pas vrai ? Appréhender la mort de façon aussi mature... Désolé si je suis censé te connaître, mais je ne te reconnais pas. Ma mémoire a beau être majoritairement revenue, il reste beaucoup de trous...

*s'assied à une autre table, plus haute, sur une chaise qui n'était pas davantage présent la seconde passée que la dite table, et invite d'un geste Diabolo à faire de même* Voyons, il n'y a aucune honte à avoir. Je suis sûre que les souvenirs te reviendront au fil de notre conversation. C'est vrai que je suis une petite fille très mature - mon père me l'a toujours dit.

*appuie ses coudes sur la table et soutient ses joues dans ses petites mains, dévorant Diabolo de ses yeux mauves* Je sais aussi que ta femme était un être horrible. Elle t'a trompé avec un homme mauvais, et elle t'a refilé un bébé qui n'était même pas le tien après sa mort. Comment as-tu pu lui pardonner tout ça ? Comment peux-tu encore l'aimer ?

"Un être horrible", vraiment ? *hausse les épaules* Elle était unique. Affiliée à aucun camp. Ni orientée vers le mal, ni orientée vers le bien. Un peu comme si elle faisait partie de... Du monde, de l'ordre naturel. C'était quelque chose de cet acabit, pour autant que je me souvienne. *ne prête aucune attention aux meubles apparus de façon impromptue, concentré sur la conversation*
"Elle m'a trompé avec un homme mauvais", certes, il était mauvais ; mais Restless et moi n'étions pas vraiment engagés l'un envers l'autre. Et puis, la façon dont elle agissait, cette liberté, c'est aussi ce que j'aimais. Tu sais, après tout, l'amour ne s'explique pas vraiment... *soupire doucement* Quant à l'enfant qui résultat de leur union... Elle n'a jamais considéré cet "homme mauvais" comme son père, et je l'ai toujours considérée comme ma fille. C'est la fille de ma femme et la mienne avant d'être la femme de ce démon...
*rigole légèrement* Et c'est même amusant qu'un être aussi exceptionnel que Restless ait pu émerger de l'union avec une telle charogne. Pourquoi aurais-je dû en vouloir à Restless de m'avoir laissé sa fille derrière elle ? C'est tout ce qu'il me restait d'elle. Un petit être, qui était aussi un peu elle. Si elle m'était restée fidèle, je doute qu'elle n'ait jamais eu d'enfants, c'est probablement la puissance de Fenrir qui a permis d'outrepasser la stérilité de ma femme...
*jette un regard directement dans les yeux de la fillette* Enfin, je me demande pourquoi je te raconte tout ça. Je me demande si tu arrives même à comprendre. Ca me pesait juste sur le coeur, j'imagine. *hausse les épaules* Je peux ravoir un peu de thé, s'il te plaît ?

*fixe Diabolo pendant qu'il parle, silencieuse, immobile*

*attrape doucement la théière après sa demande et se lève pour s'avancer jusqu'à lui et lui verser du thé*

*tremble légèrement ce faisant, remplit sa tasse à moitié puis perd visiblement le contrôle de ses gestes et échappe la théière à ses pieds en sautant dans les bras de Diabolo*

*a les yeux inondés de larmes* Comment peux-tu m'aimer a-autant, mon bébé, mon trésor ? Après t-tout ce que je t'ai fait ! *enfouit son visage dans son torse, pleurant comme un bébé naissant* J-j'ai été une si mauvaise f-femme ! Je t'ai trompé, je... je t'ai forcé à me tuer ! Je t'ai laissé tout seul pour élever ma fille, sans même te prévenir, sans même m'excuser ! Et tu n'as que des belles choses à dire sur moi... *serre le diablotin contre elle avec toutes les maigres forces d'une fillette de neuf ans, ses doigts se crispant sur ses vêtements* J-je n'ai jamais mérité que tu m'aimes autant ! Je suis une garce, une traînée, une horrible créature sans cœur !