Nabata

*Danse*

Une réponse ! Ma charmante épouse est au spatioport... Et Nuit te demande.

*Regarde White*Star tout en disant ça*

On va se retrouver dans le spatioport, donc. Go go go ! Précipitez-vous pendant que je règle ça !

*Règle la Stargate ! Que tout le monde l' utilise !*

Spoiler:

*ouvre les yeux de surprise lorsque Mayaedel lui montre son propre Tractatus Philosophicopoliticus II, et en semble agréablement surpris*
*la lueur dans son regard révèle aussi un soupçon de nostalgie, rapidement éteint*

Haha ! Cela me touche que vous ayez pris la peine de lire ce tissu de billevesées. Ne vous inquiétez pas, votre remarque me faire sourire au contraire, et j'ajouterai qu'elle possède une part de vérité. Certes, la couronne ne valait pas un cataclysme. Mais croyez-moi... La couronne valait bien Fenrir.

*prend un air plus sombre, un ton plus grave, et fixe son regard sur la Twulipienne*

Vous désirez le pouvoir. Vous désirez changer les choses. Mais désirez-vous réellement payer le prix de vos ambitions ? Vous me paraissez cultivée, aussi devez-vous savoir que les plus grands Alchimistes et Invocateurs doivent sacrifier leur personne sur l'autel de la quête de puissance. Membres du corps, êtres chers, sanité mentale... Il y a toujours un prix. Il en va de même en politique. L'une des plus grandes qualités qu'un dirigeant se doit de posséder est la lucidité. Cette même lucidité lui commande de prendre, à certains moments redoutés, des décisions dont son âme seule le jugera. Certes, j'ai laissé entrer le loup dans le champ de tulipes. Mais il était le meilleur dans son domaine, et son pragmatisme cynique était nécessaire à la bonne marche du Royaume. La prospérité de notre peuple et la Pax Warzia des Patates Unies étaient alimentées par les fleuves de sang laissés par ses victimes. Sous les fleurs tournées vers le soleil, les racines plongent dans les profondeurs terrestres. Comme l'ont illustré nos plus fameux peintres, les Twulipiens ont toujours été un peuple de clair-obscur. Dans ce monde chaotique où nous sommes condamnés à emprunter la voie du moindre mal, dites-moi, Mayaedel... Qu'êtes-vous prête à sacrifier pour une cause que vous estimez juste ?

*en même temps que ces derniers mots, sonde l'âme de Mayaedel à l'aide de la Force*
*ne le fait pas de manière invasive, mais cherche simplement à estimer la qualité de sa personne*
*sourit ensuite lorsqu'elle lui explique ses projets*

Vos objectifs me semblent louables. Utopiques peut-être, naïfs sans doute, mais suffisamment nobles que pour y consacrer une vie.

*se rembrunit, par contre, lorsqu'elle commence à faire les louanges du Khan*
*fronce les sourcils devant une telle ferveur*

Il n'est jamais bon de tomber en pâmoison devant son maître. Il n'a que plus de facilité à vous mettre les chaînes. Croyez-en un vieil habitué des triomphes publics.

*écoute attentivement, puis enchaîne*

Ne vous leurrez pas, le Khan est le premier bénéficiaire de ce processus démocratique. En abandonnant un peu de son pouvoir il s'assure la stabilité de sa dynastie à la tête de l'Empire. Ultimement, c'est toujours lui qui tire les ficelles dans les ombres. Droit de veto, nomination des officielles, contrôle de la couverture médiatique accordée à tel ou tel candidat... Oui, lors de votre marche vers le pouvoir tenez à l'esprit que vous ne traversez pas un Empire, mais que vous traversez un Royaume des Illusions. Et celles-ci seront d'autant plus fortes que vous admirez l'illusionniste. Hannibal a donné sa vie pour sa planète, devenant le gardien des sables... Et le faiseur de mirages.

Vous êtes Twulipienne comme moi, donc peut-être sentez-vous que l'ombre du Chaos qui recouvre Nabata n'est pas aussi confortable que les autres habitants semblent l'éprouver. Posez-vous la question de savoir si un pays basé sur la mort et la souffrance peut mener au bien de tous. Enfin, je m'arrêterai ici. Je pense que vous êtes assez intelligente pour mener la suite de cette réflexion par vous-même

*éclate de rire suite à la proposition de Mayaedel*

Moi, votre directeur de campagne ? Hahaha, vous maîtrisez l'humour absurde, j'apprécie ! Et en vérité...

*s'arrête et considère quelques secondes la proposition*

... En vérité je n'ai rien de mieux à faire de mes vieux os. Comme vous l'avez dit, j'ai renoncé au pouvoir temporel. Je suis donc un homme libre. Ma foi, j'accepte votre proposition. Mais ne vous méprenez pas : je ne l'accepte pas par peur de la dénonciation - qui donc pourrais-je craindre ici ? - mais par simple sympathie pour votre cause et votre personne. Et, moi aussi, j'ai envie d'améliorer les choses. Tout ceci n'a beau être qu'une pièce de théâtre magnifiquement écrite, elle est toujours un pas dans la bonne direction. J'ai envie de suivre ce mouvement.

Ah ! Un seul détail, cependant. Je pourrai me retirer de cette entreprise à n'importe quel instant. J'ai horreur des chaînes, voyez-vous. Et même si on pense me tenir en laisse, on se rendra vite compte que je peux être aussi fuyant que de l'eau qui coule entre les doigts

Alors, qu'en dites-vous ?


*en même temps qu'il attend sa réponse, dresse une oreille, ayant soudainement senti une perturbation dans les énergies alentours*

Pogoléon active la Porte du Soleil. Celle-ci générer émet beaucoup de bruit, génère en son centre une nuée de flammes solaires ardentes, qui manque d'embrasser le palais en s'éjectant or de l'arche de métal ...mais les flammes en question s'avèrent controlées par un système aliménté via le mana de Diabolo.

Elles se concentrent en un portail rouge de feu...

: Ça...a pas l'air très sécurisé et...

: *fonce dans le portail!*

Starjun disparait, converti en mana, transformé en rayons UV et réintégré au point de localisation!

...Ok...ok...Fiou...*respire...et fait au revoir à Kat*

*fonce dans le portail!*

****************************

: Laissez moi vous dire que...

*le teint déjà pale mais élégant de la métisse Taiosienne blêmit comme si elle avait été effrayée, et son sourire quasi-permanent disparait...*

...Le Chaos est sur Twuliplanet. Elle est en danger. Si vous avez aimé votre peuple, ne serait-ce qu'une seconde et je n'en doute pas...Vous devez y aller, messire. Warz appelle ses héros...

Nous reprendrons cette conversation à mon bureau! ^^

Mmh... C' est drôle, tout de même.

*Change brièvement la destination*
*Tire dans la Stargate au Triple-Gun*
*En rechange la destination, pour rejoindre ses camarades*
*Passe bien entendu la Stargate, le post sur Twuliplanet ayant déjà été écrit*

J'allais vous le proposer, ma dame.

*s'incline dans un salut d'au revoir*

Si vous me permettez...

*Twuliport*
*tourne sur lui-même et disparaît*

*réapparaît dans une ruelle d'Elysime*
*Clonage*
*laisse un Ely-clone sur place, pour continuer ses investigations politiques*

: OUIIIII !

*soupire, puis...*
*Twuliport*
*réapparaît cette fois entre les murs de Pandragon, face à la Porte du Soleil*
*inspire un grand coup, puis court et saute dedans*
*en l'air, transforme sa Twulipe en épée, les sens affutés, paré à n'importe quoi*

*se met à fredonner distraitement l'hymne de l'Empire tout en continuant la conversation télépathique, se dirigeant - sans vraiment réaliser où mènent ses pas - vers les jardins du palais*

~ Eh bien, cher De Cod - puis-je vous appeler ainsi? - il se trouve que je suis au service de l'Empereur, Hannibal Khan, et que l'on m'a justement avertie que vous pourriez potentiellement présenter une menace. Bien sûr, je ne vous accuserai pas de gestes que vous n'avez pas commis, et ne peux vous prêter d'intentions néfastes puisque je ne vous connais pas. ~

*fait un effort actif et très visible pour rester courtoise et civile, contenant tant bien que mal les voix qui lui crient de tenter une attaque contre le Baron sans sommation...*

~ Je souhaiterais donc vous rencontrer dans les plus brefs délais afin de me rendre compte par moi-même de votre... personnalité, qui semble réveiller les passions autour d'elle. Pensez-vous que cela pourrait nous être possible? ~

*malgré son ton extrêmement propre, son sang bouillonne à l'idée qu'une telle conversation puisse devenir violente, et elle se met à rêvasser malgré elle, s'imaginant des batailles sanglantes dans lesquelles il suffit, pour une fois, d'obéir aux ordres sans se poser de questions... elle y pense d'ailleurs si fort qu'il n'est pas impossible que quelques-unes de ces images se glissent malgré elle dans le fil de sa conversation télépathique*

*apparaît sous la forme d'un hologramme*
*effectue une révérence à l'ancienne mode Twulipienne*

Vous n'êtes pas vraiment au service du Khan, si? Plutôt à celui de son... Prédécesseur...
Il y a beaucoup de colère en vous, milady. Pourquoi cela?
Vous rêvez de sang et d'ordres... Combien de patates fuiraient cela plus que tout?

*un sourire triste s'affiche sur le visage du baron tandis que ses yeux se portent sur la lèvre ensanglantée*
*tend la main comme pour caresser la joue de Katarina*
*elle ne ressent rien, étant sous forme holographique*

Vous savez...
Je n'ai pas nécessairement d'hostilité envers l'Empire.
Mon peuple m'a envoyé préparer le jihad, et j'ai trouvé l'Ennemi. Or cet ennemi n'est pas votre Empire bien aimé. Si nous venions à vous faire du mal, ce ne serait qu'un... Dommage collatéral.

*l'hologramme marche autour de Katarina*

Qui êtes vous, Miss Zvetlana?

*rend sa révérence au baron, quoique la sienne est plus courte et moderne*

*répond à voix haute, gardant un ton et un air aimable pour l'instant, étant plus qu'intriguée par de Cod - une lueur d'appréciation s'allume même dans son regard... l'apparence du Sélénite semble être à son goût* Vous... n'avez pas tout à fait tort, messire. Mais je demeure attentive à toute menace potentielle envers l'Empereur, ce que vous comprenez sans doute.

*détourne brièvement le regard, s'éloignant dans un souvenir, mais le ramène aussitôt vers de Cod, déterminée à ne pas faire de crise émotionnelle comme plus tôt dans la journée* Vous êtes très sensible aux émotions des autres, bien que nous ne soyons pas sur la même planète...

*soupire* Effectivement, je ne manque pas de colère. Mais celle-ci n'est pas dirigée contre vous, je peux vous l'assurer.

*laisse la main de l'hologramme s'approcher d'elle, son regard semblant se perdre dans le lointain face à cette vaine tentative de tendresse; le souvenir du même contact, mais provenant de la main de Vergil, lui est brièvement si vivace qu'elle a presque l'impression de sentir la main du baron* Ainsi, vous avez une mission à remplir, et vous ne laisserez personne entraver votre chemin. Ça, je peux aisément le comprendre, et je ne saurai vous le reprocher.

*ne lâche pas de Cod du regard lorsque celui-ci se met à tourner autour d'elle, le visage fermé, tentant de masquer la tumulte d'émotions qui s'éveillent dans son esprit toujours fragilisé par les années de torture* Qui suis-je...? C'est une question assez large que vous me tendez, messire. Je ne suis...

que le fantôme de moi-même, déchiré par la torture et les privations, incapable de faire preuve de courage ou de détermination...
qu'une petite fille abandonnée par son papa, émotionnelle, fragile, FAIBLE...
qu'une femme abandonnée puis recueillie par une nouvelle famille, qui a fait d'elle une combattante sanguinaire et qui lui a donné un but, avant de promptement le lui arracher, ainsi que tout ce qu'elle croyait être juste...

... qu'une guerrière Shinigami, et la dernière maîtresse Scythe de la galaxie. Rien de bien intriguant pour un être aussi expérimenté que vous, j'en ai bien peur. Permettez-moi donc de vous retourner la question, très cher.

Qu'a donc fait pour vous cet empereur que vous aimez tant?

*s'arrête à nouveau devant Katarina, et plonge mon regard dans le sien*
*sous les tressautements de l'hologramme, elle peut sentir le poids du regard du sélénite, curieux mélange d'inébranlable et d'empathie... Le feu sous la glace!*

Intéressant...
Shinigami, Scythe...
Une véritable machine à tuer...
Du sang, des larmes, et partout, le doute, la reherche d'affection.

*ne lâche pas la PR des yeux*

Ne vous dévalorisez pas... Nombreux sont les êtres au potentiel exceptionnel... Peut-être un jour serez vous celle qui m'abattra. Peut-être pas.

*l'hologramme se rapproche imperceptiblement*

Ce que vous recherchez...
Je peux vous l'offrir.

*réussit à rester stoïque, l'intervention de Léhran dans ses rêves lui ayant donné le modicum de paix intérieure nécessaire pour ne pas immédiatement saisir la perche que de Cod lui tend*

J'apprécie vos propos, messire. Réellement, ils me font le plus grand bien, en ce moment. *baisse brièvement son regard rouge comme la braise, prend une inspiration et le rattache à celui du baron, ne le quittant plus*

Nous nous connaissons à peine, et voilà que vous me flattez déjà en me faisant une offre d'apparence généreuse. Mais dites-moi, qu'est-ce que je recherche, selon vous? Et en quoi cela vous profiterait-il de me le donner?

Peut-être trouverais-je des réponses à mes questions, même d'une façon aussi inattendue...

*ses yeux sont habités d'une lueur de plus en plus ardente, l'aura de Chaos qui s'y couve étant presque palpable*

Nombreuses sont vos aspirations, Lady Zvetlana. Je ne suis pas dans votre esprit... Mais je pressens certaines choses. Vous cherchez une main pour vous guider. Un ordre pour légitimer votre goût du sang. Vous cherchez à comprendre la cause de votre tourment, mais elle vous effraie tant que vous n'osez qu'à peine l'effleurer.

*est de plus en plus proche*

Vous cherchez quelqu'un pour décharger le fardeau de votre âme. Vous cherchez une bouée dans l'océan de souvenirs qui occupe votre esprit. Vous espérez le Néant, mais vous n'osez même pas y songer.

*le visage du Baron est à quelques centimètres à peine de Katarina*

Vous cherchez le Chaos.
Vous cherchez la Paix Intérieure.
Vous cherchez la liberté. Une vraie liberté.
Vous êtes comme toutes les patates. Vous cherchez la seule chose qui compte vraiment. Une rédemption.

*murmure presque*

Suivez moi. Devenez une de mes âmes libres. Combattez à mes côtés, et peut-être pourrons nous arriver... Quelque part...

*parle à nouveau normalement*

Je suis le Baron de Cod, Seigneur du Qautrième Temple Moho.
Je suis une créature qui a renié son passé... Pour devenir quelque chose de plus...

*ne bouge pas tandis que le Baron s'approche, cherchant visiblement à garder un visage composé, mais le discours du Sélénite a un effet bien tangible sur son cœur, qui se met à battre plus vite au son de paroles qu'il se languissait d'entendre...*

*ses joues rosissent un peu lorsque le visage de son interlocuteur est si près du sien, mais elle réussit tout de même, admirablement, à garder son calme*

Vous... me comprenez mieux que je voudrais bien l'admettre. Vous dites ne pas être dans mon esprit, mais vous semblez avoir une vue très dégagée sur mon cœur.

*prend une longue inspiration, comme pour se recomposer, avant de poursuivre:* Je ne peux cependant pas... m'engager envers quelqu'un d'autre. Pas maintenant; pas tant que je n'aurai pas eu l'occasion de reparler à Hannibal Khan.

*tourne le dos à de Cod et croise les bras, cherchant visiblement ses mots* Néanmoins... Néanmoins, je ne vous dis pas non, non plus. Baron... *le regarde par-dessus son épaule, le regard voilé par le doute... et peut-être autre chose* Vous qui cherchez à renier votre passé, à devenir "quelque chose de plus"... Je ne m'attendais pas à avoir autant de points communs avec vous. Je... Je ne vous connais que très peu, présentement, et de ce que je sais, vous pourriez tout à fait chercher à me manipuler, tout simplement.

*elle s'arrête un petit moment, puis ajoute, avec un mince sourire* Enfin, il est évident que vous cherchez à me manipuler, mais j'ai peut-être vraiment quelque chose à y gagner. Peut-être qu'à l'avenir... Quand je saurai mieux qui est l'homme derrière l'armure... Peut-être trouverai-je le moyen d'allier vos ambitions aux miennes, et même, si possible, à celle de l'Empire auquel je suis dévouée.

*se retourne pour lui faire face de nouveau, les bras toujours croisés mais l'air tout de même plus avenant qu'auparavant; mystérieusement, la conversation semble lui donner un entrain qu'elle n'a pas affiché depuis longtemps* Est-ce une possibilité que vous considéreriez, cher Baron? Que nous puissions nous entraider sans que je cesse de servir mon Empire?

En effet, nous venons à peine de faire connaissance... Vous manipuler... Quelle drôle d'idée.

*si de Cod n'était pas un hologramme, son nez toucherait le bout de celui de Katarina*
*s'éloigne lentement*

Je pourrais rentrer dans votre esprit et vous aider à combattre vos démons.
Je pourrais.

*regarde Kat d'un air légèrement interrogateur, la tête imperceptiblement renversée sur le côté*
*semble l'analyser de la tête au pied, comme recherchant quelque chose d'invisible*

Vous savez... Il n'y a pas que la realpolitik... Parfois, des âmes se retrouvent attirées par qui peut les comprendre. Je souhaite autant vous aider par intérêt que par... Attirance?
Votre conversation m'est agréable. Votre apparence également.
Unir nos forces pourrait être profitable aux deux parties. Avec ou contre l'Empire.

*secoue doucement la tête, un petit sourire navré habillant ses lèvres* J'apprécie l'intention, mais il faudra définitivement que nous fassions mieux connaissance avant que je puisse considérer vous laisser rentrer dans mon esprit.

*tape sa tempe du bout du doigt* L'esprit d'une maîtresse Scythe n'est pas un endroit très plaisant. Très franchement, je ne vous le recommanderais pas. *serait-ce là une tentative d'humour...?*

*soutient encore le regard du Baron tandis qu'il la reluque de bas en haut, se sentant soudainement étrangement satisfaite de sa jolie robe, malgré les moqueries que celles-ci inspiraient à ses camarades autrefois*

"Par qui peut les comprendre", dites-vous... Vous semblez avoir l'intuition que nous sommes similaires. Je ne pourrai dire si je la partage tout à fait; je n'ai pas votre talent pour sonder les cœurs en quelques coups d'œil. *change son appui d'une jambe à l'autre, peinant visiblement à rester immobile mais tentant de garder une apparence digne*

N'avez-vous donc pas la possibilité de me rencontrer avec votre corps physique, Baron? Si je peux me permettre de vous embêter ainsi, naturellement...

*une lueur particulièrement se met à briller dans son regard quand elle ajoute:* Après tout, avant qu'il soit question d'unir nos forces, j'aimerais bien avoir une idée plus tangible de la vôtre.

Vous pensez sincèrement que mon corps physique vous permettra de mieux me... Sonder?

*reporte son regard dans les yeux de Katarina*

Vous savez, lady, qui a vu les champs de mort de Gihim Asrega lors de la deuxième guerre sélénite n'a plus grand chose à craindre d'effrayant. Même l'esprit d'un Scythe. Ou le Rêve Agité.

*soulève légèrement, le menton de la PR*
*c'est une main tangible qui effectue cette action*

Nous nous ressemblons plus que vous ne le pensez, au fond.
Vous et moi sommes des êtres... Contradictoires.

*est désormais sur Nabata*

*hausse l'un de ses fins sourcils, intriguée à la mention du Rêve Agité, mais ne relève pas le propos, étant aussitôt déconcentrée par le geste du Baron, qui la fait joliment rougir malgré elle; ses derniers contacts physiques avec d'autres êtres vivants n'étaient ni agréables, ni légers, et elle serre aussitôt les poings face aux souvenirs que la main du Sélénite provoque involontairement; elle le laisse cependant faire, prise entre le dégoût et quelque chose qui se rapproche dangereusement de l'envie*

*tente rapidement de reprendre son air sérieux et professionnel, et ajoute d'un ton se voulant neutre:* Votre corps physique... me permettra surtout de juger de votre aura, et de votre véritable prestance. *esquisse un petit sourire, mi-amusé, mi-curieux* Vous ne craignez donc pas que je vous attaque de manière préventive, cher Baron? J'apprécie votre confiance - autant celle que vous placez en moi que celle que vous placez en vous-même.

*tourne autour du Baron à son tour, le regardant de haut en bas, portant pensivement la main à son menton* La deuxième guerre sélénite... Vous êtes donc vieux de plusieurs millénaires, messire? Je dois dire que vous êtes très bien préservé. Outre votre teint gris, je ne trouve aucun indice de votre âge.

*s'arrête finalement devant lui, plaçant les mains sur ses hanches, une lueur taquine dans le regard* J'imagine que vos réflexes ne s'en trouvent pas affectés?

*sentant la gène de Katarina, retire doucement sa main*

Pardonnez ce contact, milady. C'était un brin cavalier, et je ne voulais pas vous indisposer.

*sourit à la mention d'une attaque éventuelle*

Qu'auriez-vous à y gagner? La confiance du Khan? Pour avoir abattu un innocent?
Et puis, si vous voulez vous battre... Vous pouvez me le demander simplement. Mais il faudra me tuer, sinon je crains ne pas avoir d'autre choix que de faire de vous une esclave. Et me tuer est difficile, sans vouloir paraître vaniteux.

*secoue la tête*

Lorsque je ne ne parcours pas la monde, et croyez bien qu'il est rare que je sorte, je me contente de l'observer dans un sarcophage. Je peux y rester des millénaires, si l'on ne me dérange pas.
Un Chef de Guerre Moho se doit d'être toujours au maximum de mes capacités. Mais pour répondre à votre question, oui, je suis né bien avant ce que vous appelez le Cataclysme.

*ne peut réprimer un petit rire*

De quels genre de réflexes parlez-vous, miss?

*secoue doucement la tête* Ne vous en voulez pas, Baron. J'ai simplement vécu quelques... évènements fort désagréables, ces derniers temps, et leur souvenir me hante toujours malgré moi.

Quant à une attaque éventuelle... *lui rend son sourire* Vous avez raison, je n'y gagnerais rien - du moins, pas vis-à-vis de mon Khan. Ses ambitions pacifiques ne me pardonneraient pas d'avoir attaqué en premier un Baron de votre calibre, alors même que nous tenons une conversation tout à fait civilisée.

*croise de nouveau les bras, affichant un air... déçu?* Vous demander de combattre m'a effectivement traversé l'esprit, mais je n'ai ni l'intention de vous tuer, ni de devenir une esclave. N'existe-t-il donc pas de notion de "duel amical" dans la culture Sélénite?

*regarde brièvement le jardin autour d'elle, réfléchissant aux propos du Baron* Hum. Dormir dans un sarcophage... On dirait presque un Shinigami. Vous aviez raison, messire; nous ne semblons pas manquer de points en commun.

*fixe son regard sur un ruisseau qui coule paisiblement non loin d'eau* Je parle du genre de réflexe qui vous permet d'être difficilement tuable, justement, cher Baron. *fixe de nouveau ses yeux enflammés sur de Cod, qui peut y lire un amusement non feint, lié à une trépidation de moins en moins contenue* Entre autres choses.

Je n'ai pas l'habitude de combattre sans enjeu.
Nous autres Moho mettons nos force au service de causes... Nous pourrions convenir d'un prix si vous le souhaitez.

*remarque la déception de Katarina*

C'est la deuxième fois que je vous contrarie en quelques secondes, pardonnez cette goujaterie. Je ne souhaite en aucun cas vous mettre dans l'embarras.

*le regard se fait imperceptiblement plus tendre*

Ni être désagréable de quelque façon que ce soit.

*regarde à nouveau Katarina dans les yeux*

Mettre ce genre de réflexe à l'épreuve n'est pas sans danger... C'est le propre d'un réflexe...

*balaye les inquiétudes du Baron d'un vague geste de la main, devenant visiblement de plus en plus expressive, comme si cette discussion lui permettait de s'éloigner momentanément de ses souvenirs empoisonnés* Ne vous en inquiétez pas. Ce n'est qu'une simple différence culturelle. Ici, il est habituel, entre soldats ou gardes, de se défier dans des joutes amicales, souvent sans réel enjeu, dans le seul but de s'entraîner ensemble. Cela permet à chacun de juger des forces de l'autre et de ses propres faiblesses, et au final, nous en sortons tous plus forts.

*sourit rêveusement, un rare souvenir agréable lui revenant en tête* Lorsque j'étais petite, mon père me faisait souvent faire ce genre d'exercice avec mes frères et sœurs. Même si nous nous faisions mal, même s'il arrivait parfois que l'un soit clairement plus fort que l'autre, nous nous en sortions rarement avec animosité ou jalousie l'un envers l'autre. Au contraire, cela nous incitait à travailler sur nous-mêmes et à nous entraider. Au final, ce furent les moments les plus heureux de ma jeunesse, je crois bien.

*croise de nouveau le regard de Cod et, comme captivée par ce qu'elle y trouve, ne le lâche plus* C'est comme ça que j'ai pu gagner mes propres réflexes et mon amour du danger. Ainsi, pour que nous combattions amicalement, il vous faudrait absolument un enjeu...

*fait brièvement mine de réfléchir* Et qu'est-ce que vous pourriez bien avoir en tête, très cher?

Vous êtes une source intarrissable de puissance, Miss Zvetlana. Je le sens d'ici. Vous combattre me demanderait une débauche d'énergie terrible. Sans compter que mes ennemis pourraient en profiter pour analyser mon style de combat. Mais si cela vous fait plaisir... Je pourrais consentir à un enjeu minime... Qui n'implique pas la soumission morale et physique de l'adversaire...

*sourit*

Le feu dans votre regard me plait.
Beaucoup. Montrez-moi ce dont vous êtes capable, milady.

*caresse le pommeau de sa lame*

Comme négociatrice...
...et comme guerrière...

*son sourire se fait vorace, et le Chaos qui tourbillonne en elle affecte assez littéralement ses pupilles, donnant l'impression qu'elles sont remplies d'un liquide qui tourne inlassablement sur lui-même; son aura se fait imperceptiblement sentir jusque dans le corps des êtres aux alentours*

*quelque part non loin de là, un brin d'herbe se met à pousser à l'envers; un ver de terre songe qu'il serait agréable de se faire une tasse de thé; un arbre se gratte pensivement le bas d'un dos inexistant...*

Vous me flattez, Baron. Heureusement, je connais des lieux où de telles débauches pourraient aisément être cachées aux yeux de vos ennemis comme des miens.

*soutient son regard avec amusement et défi, ayant visiblement complètement oublié, du moins pour un moment, le poids énorme qui pèse sur son âme et son moral* Soit. Voici ce que je vous propose. Combattons à l'amicale, sans nous retenir, mais sans chercher à nous annihiler complètement l'un et l'autre non plus. Le combat sera d'une durée limitée; à la fin de celle-ci, nous déterminerons à l'amiable qui d'entre nous s'en est le mieux tiré. S'il s'agit de moi, mon prix ira ainsi: je veux que vous me fassiez visiter vos terres natales, au mieux de votre capacité. Votre peuple m'intrigue au plus haut point, et je suis curieuse d'admirer votre sens de l'architecture.

Et si vous avez raison de moi... *soulève un peu le menton, faisant monter le suspense* ... Je vous donnerai mes terres sur une petite planète sympathique nommée Désolation.

*semble rempli d'intérêt pour cette créature*
*éprouve soudain, probablement à cause de l'aura de la jeune femme, un besoin irrépressible de la prendre dans ses bras*
*n'en laisse évidemment rien paraître*

La proposition est séduisante.
Son auteure ne l'est pas moins.

*hausse les épaules*

Je m'avoue vaincu. Vous avez piqué ma curiosité. Quelle durée envisagez-vous pour ce duel qui s'annonce d'ores et déjà... Épique...

*sourit*

Désolation... Comme ça a l'air charmant!
Cela dit, notre enjeu ne me semble pas très équitable, puisque dans tous les cas je suis gagnant. Quelle que soit l'issue du combat je pourrai passer un peu plus de dos en votre ravissante compagnie.

*chuchotte à l'oreille de Katarina*

Mais si vous continuez à me regarder ainsi, je ne répondrai de rien si je suis forcé, en plein combat, à arracher cette jolie robe, rendu fou par toute cette puissance chaotique.
Ce n'est qu'une hypothèse, bien sûr...

*comme si elle sentait l'envie qui agrippe soudainement le cœur du Baron, l'aura de Katarina ne fait que s'agrandir, tout comme son sourire, faisant écho à sa soudaine vigueur*
*quelque part en elle, une voix lui chuchote qu'elle n'a pas le droit de sourire, pas le droit de se sentir excitée, pas le droit de combattre sans but - mais, pour la première fois depuis trois ans, Katarina réussit, sans même le réaliser, à ignorer cette voix perfide, et à ressentir autre chose que de la pitié envers elle-même*

Je pense qu'une quinzaine de minutes - ou de "tours", comme le disent parfois les soldats Roses - suffiront pour nous. Autrement... *hausse les épaules à son tour, les paumes tournées vers le ciel* Je crains que nous causions des dommages irréparables sur notre environnement. *plisse légèrement les yeux, l'air complice, en ajoutant doucement:* Mais nous nous arrêterons bien quand nous en aurons envie, au final.

*accueille sa remarque quant au prix du duel avec un petit rire ravissant, qui se termine presque sur une note interrogative, comme si Katarina mettait ses propres oreilles en doute; vient-elle vraiment de rire, après toutes ces années?*
*se ressaisissant, lui rétorque:* C'est là le secret d'une bonne négociation, cher Baron. Tout le monde croit y gagner.

*rougit vivement et soudainement à l'approche du Sélénite, reculant instinctivement d'un demi-pas, son teint blanc comme la neige se rosissant si joliment qu'elle ressemble enfin à une véritable Patate Rose*

Nous... Enfin...  

*son regard s'égare, et l'on pourrait presque croire que le doute la rattrape, mettant subitement fin à ce petit jeu... mais, sans y songer, il se repose sur celui du Baron et s'y ancre, tourbillon de flammes noires et rouges, mélange improbable de mouvements et de couleurs, et son visage fin s'habille d'un nouveau sourire, certes plus mince, mais non moins taquin, et plus charmeur qu'il ne pourrait l'être si elle tentait de l'esquisser volontairement*

Une hypothèse très intéressante, ma foi. Vous ne manquez pas d'imagination, Baron. *soupire tragiquement* Il serait malheureux, cependant, que vous accomplissiez un tel acte sans que je puisse même voir ce qui se cache sous votre masque. *approche un doigt du torse du Baron, le figeant toutefois en l'air, comme n'osant pas accomplir son geste* Peut-être vous l'arracherai-je aussi, rendue folle par... *finit par déposer son index sur le torse de B. de Cod, le bout de son doigt s'appuyant près de son cœur* Toute cette puissance que vous me cachez encore habilement.

*son doigt quitte le torse du seigneur Moho aussi doucement qu'il s'y est trouvé tandis qu'elle se retourne et accomplit quelques pas dans la direction opposée, ses hanches roulant d'une façon peut-être légèrement plus provocante qu'à l'habitude, bien que ce soit entièrement inconscient*
*lance par-dessus son épaule un regard habité, malgré elle, par une lueur étrangement aguicheuse:* Si vous n'avez rien de mieux à faire, je vous propose de faire immédiatement un tour sur Désolation, et d'y mener notre combat par là même. Personne ne pourra y témoigner de nos... comment disiez-vous?... ah: débauches.

*un chat passe soudainement entre ses jambes, sans qu'elle n'y porte vraiment attention, fuyant la souris vorace qui l'y suit*
*plus loin, une flaque se décompose en gouttes qui se mettent à pleuvoir vers le ciel...*