Twuliplanet

*rit d’un léger rire clair, presque cristallin*

Mais enfin, madame.
Ne doutez pas une seule seconde que je sois venu ici sans avoir la certitude de pouvoir tous vous réduire en cendres si le besoin s’en faisait sentir.
Au reste... je vous conseille fermement de ne plus me menacer. Cela a un impact défavorable sur ma thymie.

*affiche un air désabusé*

Et où est-il, de grand Roy?

*s’adresse à tous, Sophita comprise, ne lui laissant pas le temps de faire claquer sa rapière*

Nous poursuivons le même objectif. Reprendre le Trône. En ce qui me concerne, peu importe qui l’occupera. Je n’ai que faire d’être Roy.
Votre rébellion molle et vos rêves de passe glorieux n’ont aucune place dans le Destin des Twulipiens.

*tend une main dégantée à Sophita*

Vous savez que je suis plus fort, plus organisé et mieux équipé que vous pour Jihad.
Faisons cause commune. La Résistance et la Sécession. Le reste suivra.

: *A Sophita* ~Il bluffe. Tout le monde dans cette salle, j' ai des doutes, tout le monde dans le QG est un vaste rêve.

: *Se tourne vers la Reyne*

La proposition me semble... Intéressante. Je nous crois capable de ne pas laisser notre cause se faire doubler pendant cette alliance, auquel cas elle ne peut être que bénéfique.

*Une voix féminine, intense, s' élève soudainement des haut-parleurs de la salle*

??? : FOLK écoutez ça.
: Circée ?

*Après quelques bzzt, le message diffusé depuis Tanas II résonne dans la cantine*

: ~Si tôt et on en est déjà aux menaces ? Je savais bien qu' il n' apportait que plus de soucis.

*Folk se dirige de quelques pas vers un microphone*

: Circée, le message a été diffusé globalement ?

*La même voix que plus tôt se fait entendre dans les haut-parleurs*

Circée : Sur la majorité des fréquences disponibles sur Twuliplanet, oui. Les chefs de Clans ne risquent pas de le manquer.
: D' où le signa-
Circée : Tanas II, d' après mes radars ; Hem-Ulrand plus exactement. Mes radars qui m' indiquent également queeee... Des vaisseaux se dirigent déjà vers Twuliplanet.
: ~Oopsie.

*Le silence se fait pendant un moment*

: Il s' agit d' une opportunité. La Couronne a tout intérêt à riposter avant d' être assiégée. Moins de troupes seront directement sur le sol Twulipien, ils se concentreront probablement sur les Clans en pensant naïvement qu' ils ne révolteront pas plus tôt en présence de l' armée... C' est le moment parfait pour frapper.

*Folk se retourne*

Votre Majesté. Concernant ma question plus tôt. La moindre idée ? Même si notre ami peut nous aider à déjouer le filet anti-téléport, nous aurions un coup d' avance sur notre adversaire.
: ~Si on sort, je vais voir notre artillerie. See ya.

*Setsuna se dirige dehors*

*****************

*Le Roy, puisque la question était posée...*
*... Est aux portes de Gihim Goroth, le masque des ombres sur son visage*

...

Bien, vous avez reçu mon message, ce sera plus simple que de tout ré-expliquer

Pensez-vous les Chefs de Clans assez bêtes pour rejoindre aveuglément une lune d’où provient un signal que même vous parvenez à localiser?
Ils ne bougeront pas. C’est sur cette planète qu’aura lieu le combat. S’il a lieu

*hausse les épaules*

Nos buts se confondent, en effet, et la priorité est de sécuriser le Trône.
Le Sieur Era Izumi et moi même aurons de toutes façons à discuter un jour ou l’autre.

*fait un geste d’apaisement, bien conscient des multiples interprétations possibles de ces propos*

Tenez-vous prêts, mais ne vous laissez pas emporter. L’heure n’est pas encore tout à fait à l’assaut global.


*********

L’hostile citadelle se tient devant un Pogoléon, isolée dans cette non moins inquiétante Baie des Naufageurs battue par les vents.

Rien ne semble bouger.

Comme tous les Twulipiens, Sophita entend la diffusion de la Déclaration de Sécession à la radio...

Vous lui ressemblez énormément à l'usurpateur, Baron De Cod...Ayant acquis de la puissance, vous ne pouvez pas vous empêcher de jouer à qui à la plus grosse et de l'étaler sur le marché...Lui et sa Sunyata...Vous et votre personne.

Des hommes comme vous deux ne comprennent que la violence. Et je ne crois pas à un seul mot qui sort de votre bouche. Je suis certaine que vous voulez ce trone pour vous-même.

Il y'a une chose pour moi plus importante que cette couronne.
Je me bats pour lui...Comme je l'ai toujours fait depuis notre rencontre.

*est partagée entre le dégoût qu'elle ressent envers De Cod et son désir de protéger le Pogoléon qu'elle connait...*

*hésite face à la main tendue...*

*elle regarde alors Folk qui lui repose sa question*

Occuli.

Certaines personnes n'ont eu de cesse de créer des outils de controle et de domination totale pour que pas une âme ne leur échappe. Ce joujou high-tech a été offert à mon mari en cadeau de "passage de formation".

Le dispositif se trouve dans une propriété du duché de Tuvia.

: Global, non, si occupée que Minas soit à l' heure actuelle une force comme la notre reste incapable de la prendre. Même dans de pires jours elle s' est toujours imposée comme inattaquable. Des assauts afin de gagner une avantage, cependant... La notion me semble jouable.

*Ferme les yeux à la mention du Tuvia*

Le Tuvia... Ironique. Vous l' ignorez peut-être, mais Plantomac a été dévasté en une nuit. Le nouveau Duc avait été nommé par le Roy légitime peu après son couronnement, et lui était fidèle. Trop fidèle pour, en l' absence de son souverain parti dans le futur, ne pas s' insurger seul quand son usurpateur est monté au pouvoir.

L' effort fut vain. Un bon nombre d' entre nous étaient présents cette nuit-là. J' ai moi-même quitté les forces de l' air après avoir supervisé l' utilisation de l' Ifrit sur la cité. A deux reprises.

... Les conséquences d' une action trop hâtive nous accompagnent encore dans notre sommeil. D' où notre relative prudence.

*Réajuste son couvre-chef*

Nous pouvons aller inspecter les lieux. Il est très possible que cet "Occuli" soit encore utilisable, si il a été laissé sur place.

************************

*Y pénètre (ou essaye en tout cas)*
*Tente de retourner au même endroit où il avait rencontré Vogane, il y a bien longtemps*

*secoue la tête à l’intention de Sophita*

Nous sommes votre seule chance, et vous le savez.
Acceptez mon offre. En contournant leurs systèmes anti-téléport, votre Résistance a une chance de se frayer un chemin jusqu’au Palais des Flots.

*ricane*

Plantomac...Le Palais Krozian... Le Tuvia.
Vous ré-écrivez l’histoire, mon ami. Ce n’est pas un Roy qui a nommé Pogoléon Duc. Je suis fort aise que vous vous soyez battus pour lui. Mais une nuit ne rachète pas des années de haine. Vous auriez-du tout reprendre.
C’est un Antéroy qui a oeuvré pour que les Chefs de Clan acceptent votre maître.
Gouvernez sans les Chefs et vous perdez le pouvoir. Gouvernez sans la Guilde et vous perdez l’argent. Gouvernez sans le Sénat et vous perdez le Peuple. Gouvernez sans les Sages et vous perdez l’essence.

Votre génération a tout perdu.
Remettons-la sur les rails, enfant.

Un petit bruit strident, quasi imperceptible, atteint peut-être les oreilles les plus fines de la grande salle. Une chauve-souris, issue d'on ne sait où, surgit d'un coin anormalement assombri, voletant brièvement en direction de Sophita, avant de s'évaporer en un nuage de flammes noires, menaçantes d'apparence mais inoffensives au toucher. Là où flottait auparavant l'étrange animal se tient désormais Katarina, du sang encore frais s'écoulant de la commissure de ses lèvres encore plus écarlates.

La maîtresse Scythe fixe ses yeux amarante sur le masque impassible du Baron, ses iris habités par des braises dansant discrètement, incessamment. Ainsi placée aux côtés de Sophita, elle ressemble à une froide gardienne à la tenue insolite, son aura de pur Chaos démentant la fragilité que ses habits étrangement raffinés peuvent laisser présupposer aux guerriers novices.

Nous nous croisons encore, Baron. Et en des circonstances encore plus exceptionnelles qu'à l'habitude, de surcroît.
J'étais occupée à traquer les responsables d'un récent attentat, mais comme vous le savez sans doute, pour les Shinigami, tous les murs ont des oreilles... et des Yeux.

Elle n'a pas besoin de mots supplémentaires, ni avertissement, ni menace. Pour un être aux sens aussi surnaturellement affinés que le Baron de Cod, la simple aura de Katarina est une promesse qui aurait aussi bien pu être hurlée à tous vents. Quiconque tenterait de poser une main indésirée sur Sophita devrait en répondre à elle...

Mais malgré cette évidence, l'attitude de Katarina n'est ni agressive, ni défensive. La maîtresse Scythe ne doute pas que sa seule présence suffit à occulter complètement les chances, déjà maigres, qu'un tel évènement se produise. Après tout, ni Sophita, ni le Baron, ni même les nombreux soldats présents dans la pièce, aussi nerveux soient-ils, ne sont assez bêtes pour ignorer l'importance des prochaines heures...

*se tourne vers sa sœur adoptive, échangeant avec elle un regard entendu*
Sophita. Le poids d'un choix monumental t'appartient désormais. Malheureusement, quelle que soit ta décision, je me devrai de suivre avant tout celle de mon Empereur, qu'elle s'accorde ou non à la tienne.

*même la Shinigami, entraînée depuis la tendre enfance à se servir de ses émotions comme d'une source de puissance plutôt que de les laisser devenir des failles dans son caractère, ne peut empêcher un éclair d'amertume de traverser son regard*
Mes conseils auront donc bien peu de poids pour toi, et je m'en... excuse. Tu mérites une sœur, et pourtant je ne peux t'offrir pour l'instant qu'une alliée, avec toutes les conditions et les astérisques que cela implique. Néanmoins, ce n'est pas le profit de mon Empire que je vise mais bien celui de la Rébellion en te disant que le moment est venu. Avec Sieur de Cod et moi à vos côtés, les minables traîtres qui ont osé permettre à cet usurpateur de te traiter comme un vulgaire oiseau en cage n'auront que ce qu'ils méritent.

Elle échange de nouveau un regard avec celui qui, encore récemment, partageait ne serait-ce que l'ombre d'un instant une connexion plus que privilégiée avec les tréfonds de son âme... Une émotion étrange pèse sur son sternum, comme un poids qu'elle ne saurait décrire. Est-ce la honte d'avoir été faible au point de laisser un homme qu'elle connaissait à peine pénétrer les pensées qu'elle n'arrivait même pas à démêler elle-même ? Ou est-ce plutôt l'anticipation d'une prochaine tentative en ce sens ?
Il s'agit probablement d'un odieux mélange des deux, mais elle s'assure de n'en rien laisser paraître dans tous les cas.

...Quoi?!

*elle regarde Folk d'un air horrifié*

Ils vous ont ordonné d'utiliser l'Ifrit sur le Tuvia?!

Marie-Louise...Emma...Ameaviel...Mes amies de la région...Elle sont...

Un tas de restes radioactifs probablement. De Cod avait raison. La Reyne a échoué.

Cette révélation aurait peut-être ramené Sophita a l'Etat semi végétatif ou les protagonistes l'avaient trouvé à sa libération.
Mais un oeil avisé sentira que maintenant, ni la tristesse, le dégoût où la peur ne l'habite.

Ses Limbes se teintent de noir, rompant temporairment l'Harmonie qu'elle voulait construire. Même sans la Patatonculus qui habitait sa Twulipe autrefois, la Reyne n'est pas complètement immunisée à l'appel du coté obscur de la Force.

Elle pose alors à nouveau son regard sur De Cod.

Elle retire un gant de fer qu'elle portait elle même et le jette au sol bruyamment pour attraper finalement la main degantée du Baron.

Je ne peux pas mentir. Notre histoire est couverte de sang. Sélénites et Twulipiens...Nous avons toujours été en conflit.
Cela étant dit...Il y'a une différence entre une mésentente...Et l'inacceptable.

Si il a ordonné ça pour le Tuvia...Qu'est il arrivé au peuple Saven?

Non, ils n'étaient pas les gens les plus facilés à gouverner non plus, les Savens. Ils aimaient beaucoup manifester en gilets les Samedis...Mais...Personne ne mérite l'éradication totale. Sauf qui la pratique.

J'accepte de combattre Monokléon avec vous.

Le Baron sent que la Reyne est maintenant bouillonnante de rage. Mais son regard perçant de haine et de Chaos ne le cible pas. Elle regarde au dela du Séĺénite. Il comprend qu'elle imagine les pires suplices pour leur ennemi commun.

*elle lève son regard hargneux sur Katarina*

L'Empereur prendra le parti du plus fort. C'est ainsi que cet Etat a toujours fonctionné. Il peut proclamer du pacifisme ou des élections autant qu'il veut mais au final, la loi des Roses ne changera pas si fondamentalement que ça...

Le plus fort, le plus habile dans un domaine sera toujours le chef. Cette force ne sera probablement plus juste purement physique ou magique dans son nouveau système, j'imagine...
L'argent, l'influence...Le clone de sa maid rousse était bavard.

*elle soupire, laissant la main du Baron à son propriétaire*

Ça aurait été plus simple si notre maître eut été présent, ma soeur. Après tout, toi et moi avons été formées à la même école...

*frissone*
*semble un imperceptible instant déstabilisé par l’apparition de Katarina*
*rien ne transparait, mais un léger changement dans l’aura du Baron modifie l’atmosphère de la salle, générant une véritable tension électrique*

~Miss Zvetlana...
Je... Je souhaitais vous revoir au plus vite...
Vos coups et votre aura ont marqué ces yeux que nul ne peut voir...~

*accepte la main de Sophita*

Mon armée est en marche, madame.
Les frondes gravitationnelles sont en route depuis Hem-Ulrand, prêtes à prendre position autour de Twuliplantet.
Nous disposons également d’un V-port fonctionnel, et nous avons un moyen fiable de sécuriser le transfert de données à l’intérieur du palais. Il va falloir jouer serré, mais nous devrions prendre la Tour des Roys sans effusion de sang.
Quant à son occupant... Hé bien, miss Zvetlana ci-présente étant probablement la guerrière la plus puissante de la galaxie, tant que nous l’aurons auprès de nous, nous ne risquons pas grand chose.

*glisse son regard vers Katarina*

N’est-ce pas?

~Je ne croyais qu’au langage universel, mathématique et froid de l’Univers. Vous avez allumé un feu en mois avec ce Chaos bouillonnant...
J’ai enfin compris grâce à vous.
Rejoignez-moi. Demandez congé à Vergil, à l’Empereur. Rejoignez-moi et ensemble nous pourrons changer cette galaxie.~

*marque une pause*

La perte du Tuvia est regrettable.
Les principales places fortes de l’Est sont en revanche toujours en ordre de bataille. Savens, Sylviens, Tigres... Tous ont envoyé une amicale délégation sur Hem-Ulrand et fourbissent leurs armes. Je pense que tenter de les frapper serait pour nos adversaires une formidable erreur. Les martyrs galactiques ne sont jamais un bon appui pour le pouvoir.

*tourne la tête vers les cieux, ou du moins le plafond, une nouvelle fois*
*ce regard est dirigé vers la position actuelle de la planète Nabata*

Vous voulez frapper?
Oui, vous avez raison, il va être temps. Je suis curieux de voir ce que va faire l’usurpateur.
Quant à l’Empereur... Je me charge de son soutien. Je pense pouvoir affirmer que dans le pire des cas, il restera neutre. Et laissera sa liberté à notre amie ci-présente dans la gestion de cette affaire.

*un ange passe*

~Ne croyez pas que seul votre pouvoir m’intéresse. Vous me rendez fou, miss Zvetlana. Si vous n’étiez pas vous... Je ferais tout pour vous détruire. Mais je ne le désire pas. C’est vous, la seule chose que je désire.~

Katarina se garde bien de répondre directement aux propos de Sophita au sujet de son Empereur, mais un simple mouvement du menton, quasi imperceptible, lui sert d’acquiescement. Comment pourrait-elle la contredire ? L'Empire fonctionnait bel et bien ainsi, comme le leur avait enseigné Vergil. À la mention de celui-ci, par contre, sa façade froide et détachée connait un moment de faiblesse assumée. La Shinigami se saisit de la main libre de sa sœur et la presse doucement dans ses propres paumes, en un geste rassurant qu'elle n'avait plus commis depuis leur plus tendre enfance. C'est tout ce qu'elle peut faire pour soulager sa peine, mais elle espère que son intention suffira à combler la maladresse de ses gestes.

Notre maître ne peut nous guider que par les souvenirs que nous gardons de lui, désormais. Peu importe ce que l'avenir nous réserve, les liens qu'il a formés entre nous, avec ou sans notre consentement, sont maintenant indélébiles. Et ça, même le Khan peut le sentir... Tu serais peut-être surprise par ses méthodes et sa volonté, Sophita. Bien que le sang du Phénix bouillonne toujours en lui, il demeure bien différent de nos pères. Au départ, je prenais ça pour de la faiblesse. Mais maintenant...

Elle relâche la main de Sophita et lui adresse un regard où se mêlent tendresse et volonté.
Je pense qu'il saura prendre la bonne décision, tout comme toi. Mieux que je ne pourrais espérer le faire moi-même.

Ses yeux brûlant de Chaos se tournent de nouveau vers le Baron. Inexplicablement, elle réussit à ne pas lui adresser un sourire radieux, gardant sa composition guerrière d'ordinaire. Elle demeure toutefois sensible aux soubresauts émotifs de son énergie écrasante - une chose étonnante pour cet être surpuissant, d'habitude imperméable à de telles imperfections. Le fait que ces soubresauts sont causés par sa propre présence ne lui échappe pas non plus, et cette pensée fait naître une étrange chaleur dans ses joues autant que dans le creux de son ventre...

Mais c'est aux mots qu'il a prononcés à voix haute, et non pas à ceux, bien plus spécifiques, qu'il lui communique en parallèle par la pensée, que Katarina répond d'un ton aussi détaché qu'artificiel.

Je vois que vous êtes aussi habile à la flatterie qu'au combat, Baron. Heureusement pour nous tous, vous avez tout à fait raison. Si effusion de sang il y a, elle sera réservée à ceux qui se mettront volontairement au travers de ma route. Les autres seront épargnés, à le mesure de leur propre bon sens. C'est ce que voudrait mon Khan, je le soupçonne, et je pense que ça correspond également à la volonté des gens présents dans cette salle.

~Votre fougue m'étonnera toujours, Baron. En apparence, vous êtes aussi stoïque qu'une statue. En revanche, en communication privée, vous êtes aussi ardent qu'un apprenti Scythe.~

*son regard comme son esprit communiquent un sourire qu'elle est trop réservée pour placer sur ses lèvres*

~Changer la galaxie, dites-vous... Vous savez aussi bien que moi que le devoir me lie à l'Empereur. Mon destin est intrinsèquement imbriqué dans le sien...
... Mais je souhaiterais tout de même en savoir plus sur votre... vision. Je vous permettrai donc de m'en parler plus en profondeur, à votre aise, où et quand vous le souhaiterez. Mais seulement si vous me laissez voir votre visage à nouveau en échange.~

*attend la réponse de Sophita*

~On ne devient pas un Seigneur de Guerre en étant une statue de glace, ma chère...~

Katarina a soudain une vision.
Le Baron est là, près d’elle, sans masque, et lui sourit. Ses yeux aux doubles pupilles sont rivés sur elle, et transpercent son âme.
Elle parvient à s’en détacher, et se retrouve sur une plate-forme surplombant le soleil de Warz, des centaines d’esclaves à ses pieds.
Au loin, de fabuleuses constructions offrent un rêve de prospérité inégalé dans la galaxie.

~Votre allégeance, je la rachète et la fais mienne, pour ainsi la nommer Liberté. Vous ferez comme bon vous semble. Ne soyez plus la lame de qui que ce soit. Venez avec moi, pensons nos blessures et soumettons quiconque se mettra en travers de notre route.~

*parle â voix haute*

Hé bien...
Cela me semble assez prometteur, n’est-ce pas?

Je pense que le personnel présent est prêt à frapper, Baron. Bous preparions une sortie avant votre arrivée. J'ai été prisonnière de l'ennemi un long moment. L' offficier Folk sera probablement plus au fait que moi de nos effectifs...Adressez vous à lui pour les détails. J'ai des préparatifs à faire en attendant le plan d'action complet...

Ma soeur...Merci.

*rassurée par les paroles et les gestes de Katarina, Sophita expire et inspire*

*ses désirs chaotiques se dissipent et elle rejoint à nouveau son mana et ses limbes avec sa force physique...*

*...atteignant une Harmonie de puissance telle que celle montrée par son ancêtre Elyfinthiel*

...

*elle lève alors les yeux sur De Cod et Katarina...*

...Vous devriez prendre une chambre tous les deux, avant l'heure de la bataille.

*la Reyne entre alors en télépathie avec Setsuna et part chercher l'artilleuse*

Setsuna...

Je viens d'apprendre pour le Tuvia...

...Je...

...Je m'excuse.

Je suis probablement la Reyne la plus honnie de l'histoire des Twulipiens pour ne pas avoir empêché cette atrocité.

Je vais combattre avec tous les moyens à ma disposition.

Katarina + De Cod + Sophita

: J' entends, Baron, le Duc ayant succédé à Pogoléon après son couronnement. Je connais tout de même le Chey, l' Antéroy et Sage que vous évoquez. Tout comme j' apprécie son travail pour l' intérêt trop longtemps négligé de la Twulipe.

*Ferme les yeux*

Je ne suis en mesure de confirmer leur état, ma Reyne. Certains ont pu s' échapper, se protéger, nombre d' entre eux sont ici désormais. Cependant, je ne peux me voiler la face, et sans doute, mes condoléances sont tout ce que je puis vous proposer. Ca, et mes excuses les plus sincères pour avoir manqué de jugement.

*Pose les mains sur une table*
*Parcourt de ses doigts le bois brut*

Frappons donc. Ma Reyne, allez chercher la jeune Setsuna que vous avez rencontrée plus tôt, et tentez de localiser, si ce n' est sécuriser, Oculi. Si vous désirez être accompagnée, prenez Zelcher ou Nuit avec vous. Voire Saya, si vous parvenez à la trouver...
En tant que leader de cette Résistance, si vous m' aidez à déjouer le SAT, Sir de Cod, je contacterai l' Empire pour assistance. Vous seul n' êtes pas... Suffisant, sans offense, pour la meilleure efficacité. Si nous voulons négocier un soutien rapide, nos effectifs, équipement, et informations sont essentiels à connaître. De même, coordonner nos efforts n' en sera que plus aisé. Staccato vient avec moi, j' ai souvenir qu' il est... Bon ami de l' Empire.

*S' approche du micro*

Circée, contactez Staccato, je veux le voir pronto.
Circée : ... Merde. *Lourd soupir* En-ten-du, ma bonne volonté n' est pas ENCORE à sa limite... Miraculeusement...

*Un bzzt se fait entendre dans les haut-parleurs*

: Quant à la Tour des Royes, si la sécuriser vous semble être une priorité, vous pouvez compter sur le support de mes troupes.

*********************

Sophita (cont.)

*Hanami est baignée par le soleil à l' extérieur du bâtiment*
*Le QG est une sorte de village en équilibre sur le flan d' une falaise, au dessus de l' océan, le sol et ses fondations faits de briques jaunes*
*La brise est un poil forte, mais rien de trop embêtant, et ça fait marcher le moulin à l' abandon au bout du QG*

: ~Sans rancune. Vous interposer aurait été difficile. Même le Duc n' a pu arrêter qu' un tir d' Ifrit ; un seul, et ça me surprend qu' il en ait été capable. Si vous aviez été là... Vos célèbres plantes n' auraient pas fait long feu, vous auriez eu du bol de vous en tirer avec seulement le visage anéanti comme moi.
On empêchera juste les prochaines catastrophes, right ?

*La Reyne trouve la demoiselle sur une terrasse, en train d' inspecter les vaisseaux et les canons de défense de la base*

~Pour être honnête, si on se téléporte sur MT, j' ai peur qu' ils ne puissent nous tracer. Les perturbations sur le plan du transport sont un jeu d' enfant à observer, si vous en faites l' effort. La falaise nous protège sur un flan, et les canons gèrent les autres directions pas trop mal, mais...

*Tend une oreillette à Sophita*

~Circée, vous l' avez entendue plus tôt, elle s' occupe des communications radio. Le signal est encrypté "over 9000", mais ce petit bijou vous permettra d' être en contact avec la base.

*Sophita ne voit pas de micro... La communication doit être à sens unique*

*********************

Pogoléon

*Avise les gardes un instant*

(Ohnonohnonohnon... Si je leur réponds pas avec assez de classe, ils peuvent me manger ? )

Une guerre ? C' est un âge sombre qui se devine. Mais qui s' y prépare y résistera, ma visite est en ce nom. Le Faucon... Est-il ici ?

*rit de bon coeur*

Le soutien est déjà négocié, cher ami.
La flotte du Sylgard se met en branle. La seule chose qui n’est pas encore décidée, c’est le comment. Je dois avoir une... Entrevue... Avec le Khan et le sieur Era Izumi pour trancher cetre question.
Tranquillisez-vous. Nous connaissons dans les grandes lignes votre modus operandi.

*aquiesce*

Nous pouvons sécuriser votre téléport. Il faudra être rapide.
Quant à la Citadelle... L’important, c’est de mettre son occupant hors d’état de nuire. C’est la seule option pour obtenir une victoire politque, et donc d’éviter un bain de sang. Navré, soldat, mais si l’on peut éviter une boucherie, j’aime autant. Twuliplanet a déjà donné.

*la masque pose un regard glacial sur Folk*


************

Pogoléon

Garde: Hum... Je suppose que nous all...

???: Suffit. Sieur Era Izumi, que puis-je pous vous?

Le « dieu Faucon », seigneur des Vel de Twuliplanet, se tient derrière ses gardes. L’arrivée de Pogoléon n’est visiblement pas passée inaperçue dans la région.
Les gardes s’écartent, laissant mieux voir l’imposante silhouette, dissimulée sous les lourdes écharpes des dignitaires sélénites. Le guerrier lunaire n’est pas armé. Il demeure immobile, sous on austère masque, et dégage une aura froide, s’ajoutant à l’atmosphère pesante du lieu.

Vogane: Eu égard de qui vous êtes, et de ce qu’au moins vous étiez, je suis disposé à vous écouter. Soyons brefs, voulez-vous?

Chose surprenante : Katarina rougit littéralement face aux assauts verbaux combinés de sa sœur adoptive sur le plan auditif et le Baron Mohon sur le plan mental. Ses joues sont maintenant d'un rose qui ne s'accorde que très mal avec le rouge sanglant de ses robes, alors que son maintien devient si droit et sec qu'on jurerait pouvoir la briser en deux comme une allumette.

Je, euhm...

Ç'en est trop pour elle : ce mélange de tentation et de désir inattendu, auquel elle ne s'était pas du tout préparée aujourd'hui, combiné à la honte épouvantable de se faire relever à voix haute par sa propre sœur, Reyne de surcroît, dans une salle remplie de subalternes, dans un moment critique pour l'Histoire de toute la galaxie...! La pauvre Katarina n'a pas été élevée pour ça. Au contraire, son éducation guerrière l'a laissée certes compétente au niveau politique, mais maladroite au mieux en termes de relations interpersonnelles. Ses émotions étant le principal catalyseur de sa puissance chaotique presque inédite, elle ne sait pas les maîtriser - pas dans le sens entendu généralement, en tout cas. Si la Shinigami sait brider ses émotions, ce n'est que pour mieux les relâcher en un torrent de violence plus tard. C'est là la principale différence entre la philosophie Scythe et celle des Vendredaï...

Mais pour la première fois de sa vie, Katarina aurait tout donné pour être une maîtresse Vendredaï.

Je... vous rejoindrai plus tard pour l'assaut.

Sur ces quelques mots, prononcés inhabituellement vite, elle éclate en un nuage de chauve-souris qui, en une tempête de petits cris aigus, s'échappent par l'orifice le plus près, se dirigeant vers le toit...
... Où elles se réunissent de nouveau sous la forme d'une Katarina clairement chamboulée, se tenant la poitrine comme si elle pouvait, ce faisant, ralentir les battements anormalement rapides de son cœur surexcité.

*sentant la pression monter, regarde la nuée de chauve-souris disparaître*

Quelle étrange créature...

*a mentionné ces quelques mots à haute voix*

Dans son isolement, Kat peut percevoir comme un écho de l’aura du Baron. Cet écho, fait de Force pure, l’apaise un instant.

~Vous avez le Chaos, j’ai l’Ordre. Je vous aiderai à être plus qu’une Scythe. Ensemble, nous transformerons la galaxie, j’en ai la certitude...
Moi souhait le plus cher... C’est que vous soyez à mes côtés dans cette révolution à venir.~

L’espace d’un dernier instant, un mirage de Cod se tient devant-elle. Il n’est pas masqué. Elle peut distinguer ses traits fins et impassible de sélénite Mohon. Ainsi démasqué, l’inquiétant personnage semble presque délicat. Elle bute sur les grands yeux perçants, presque surdimensionnés, dont les deux paires de pupilles semblent la toiser d’un air flamboyant. Une mèche de cheveux naturellement argentée et les fragments de masque rejetés vers l’arrière mais toujours solidaires du visage ajoutent par leur dissymétrie un aspect nébuleux. Pourtant, l’ensemble reste harmonieux. Le moindre trait, le plus petit cil, tout semble disposé pour offrir le meilleur agencement possible dans l’espace.

Vous savez où me trouver.
Je rallierai le Khan, et si vous me prêtez votre bras, nous pulvériserons l’usurpateur.

pogoléon a écrit:

Sophita (cont.)

*Hanami est baignée par le soleil à l' extérieur du bâtiment*
*Le QG est une sorte de village en équilibre sur le flan d' une falaise, au dessus de l' océan, le sol et ses fondations faits de briques jaunes*
*La brise est un poil forte, mais rien de trop embêtant, et ça fait marcher le moulin à l' abandon au bout du QG*

: ~Sans rancune. Vous interposer aurait été difficile. Même le Duc n' a pu arrêter qu' un tir d' Ifrit ; un seul, et ça me surprend qu' il en ait été capable. Si vous aviez été là... Vos célèbres plantes n' auraient pas fait long feu, vous auriez eu du bol de vous en tirer avec seulement le visage anéanti comme moi.
On empêchera juste les prochaines catastrophes, right ?

*La Reyne trouve la demoiselle sur une terrasse, en train d' inspecter les vaisseaux et les canons de défense de la base*

~Pour être honnête, si on se téléporte sur MT, j' ai peur qu' ils ne puissent nous tracer. Les perturbations sur le plan du transport sont un jeu d' enfant à observer, si vous en faites l' effort. La falaise nous protège sur un flan, et les canons gèrent les autres directions pas trop mal, mais...

*Tend une oreillette à Sophita*

~Circée, vous l' avez entendue plus tôt, elle s' occupe des communications radio. Le signal est encrypté "over 9000", mais ce petit bijou vous permettra d' être en contact avec la base.

*Sophita ne voit pas de micro... La communication doit être à sens unique.

*les yeux de la Reyne prennent une magnifique couleur dorée...Elle semble contente de sortir des locaux-bunker de la Résistance*

Si vous cultivez disons, des plantes souterraines...Je pourrais nous emmener à Minas ou meme au Tuvia pour chercher l'Occuli. Les racines du Duché sont mortes mais je devrais pouvoir les soigner et j'ai la capacité de les transfigurer.

Ça signifie que avec mon mana de plante, je peux devenir un arbre...

*elle se tourne nerveusement au cas ou Staccato sortirait...*

...Et voyager à travers les racines, graines et même les feuilles.
Sans se téléporter. Moins rapide, plus discret.

Vous êtes du Tuvia? Votre visage...

*La Reyne marque un silence respectueux*

Mes condoléances...

J'ai connu des gens la bas...Des amies quand j'étais une duchesse...Des temps plus simples. Mon mari voulait juste mourir constamment, devenir un faontom, cramer sa baraque à frittes et bosser sur son robot de compagnie...Mais quand on pouvait faire des réceptions, c'était plus agréable que les intrigues de la capitale...

...Elle est l'avenir, il disait de Seiko...

...Humph! L'avenir, c'est moi qui le détient!

*elle joue avec son collier de graines puis prend l'oreillette*

Circée semble être une personne amusante et famillière des frasques du Sieur Staccato...

Tandis qu'elle essaye désespérément de calmer une anxiété dont elle ne comprend pas vraiment la source, Katarina sent l'aura du Baron l'effleurer doucement, comme pour attirer son attention. Elle reconnaît ce geste : c'est celui qu'il pose généralement avant d'entrer dans sa tête pour y déposer un commentaire ou une vision. Ce n'est pas une requête - après tout, le Baron de Cod ne demande jamais de permission. Il s'agit tout au plus d'une annonce, sinon d'un avertissement. En général, cette nature inquisitrice plaisait à la Scythe. Elle aussi n'hésite généralement pas à se saisir de ce qu'elle convoite sans demander permission...

Mais c'est une attitude qu'elle réserve à ses ennemis et à ses laquais, pas à ses alliés et ses proches. Elle ne s'en était jamais formalisée jusqu'à présent, mais en ce moment d'étrange vulnérabilité, elle aurait préféré qu'on attende son consentement avant de la transporter dans une vision intérieure. Comme d'habitude, elle n'a pas besoin d'exprimer ce sentiment à voix haute ; il se sent dans le Chaos qui déborde d'elle comme l'eau d'une bouilloire trop pleine, s'échappant sous forme de filets de fumée serpentins, frustrés et anxieux.

Si ses traits s'adoucissent malgré elle lorsqu'elle pose son regard enflammé sur les traits rarement dévoilés du Baron, elle ne s'approche néanmoins pas de lui, gardant plutôt ses bras croisés sur sa poitrine, accentuant son air sévère.

Cher Baron. Vos pouvoirs sur la pensée et la matière sont aussi impressionnants que terrifiants, vous me le rappelez sans cesse par vos douces attentions... Tout comme vous me rappelez à quel point il vous est facile de pénétrer dans mon esprit sans mon consentement. Qu'est-ce qui me garantit que vous ne le faites pas parfois sans même que j'en sois consciente ?

La maîtresse Scythe secoue doucement la tête, une expression navrée et amère se dessinant sur ses traits pâles. J'aime nos conversations, et j'apprécie votre compagnie. Mais vos suggestions... Le simple fait d'y prêter l'oreille pourrait être interprété comme une trahison de ma part. En êtes-vous seulement conscient ? Vous me parlez souvent de vos désirs, Baron, mais vous semblez être curieusement imperméable aux miens, pour quelqu'un à qui j'ai pourtant très naïvement ouvert mon âme...

Elle ancre ses yeux dans les pupilles trop nombreuses de son interlocuteur. D'aucuns m'assureraient sans doute que c'était une grave erreur de ma part.

*est face à Kat, physiquement*

Vous êtes une balle traçante, miss Zvetlana.
Vous hurlez votre Chaos à la face du monde... Les fleurs poussent en hiver et l’on meurt de chaud sur les calottes glaciaires... Même si je ne le souhaitais pas, lorsque vous êtes dans cet état, je ne peux pas ne pas me diriger vers vous. Comme un papillon avec une lampe.

*s’accroupit, un genou au sol et la main sur le second*

Vous êtes terriblement dangereuse et... Attirante.

*rit doucement*

Apprenez à maîtriser votre énergie, et personne ne pourra vous arrêter. Pas même moi. Dés lors vous comprendrez. Vous coomprendrez que les débauches de puissance auxquelles vous vous livrez ne peuvent qu’attirer les gens comme moi.
Une telle énergie doit être assimilée ou détruite, dispersée.
Ainsi va la Force.

*une poussée de Force parfaitement stable fait doucement avancer le buste de Kat vers le Baron, la rapprochant ainsi de son visage*

La différence entre, mettons, le premier archimage venu, votre Khan par exemple, et moi, c’est que j’aime autant observer, comprendre la mécanique profonde de cette surpuissance, que la manipuler.

*avance un doigt pour caresser la joue de Kat*

Je ne souhaite pas manipuler votre esprit.
Je suis autant dans votre tête que vous dans la mienne. Rassurez-vous, vos pensées me sont aussi imperméables que la pierre. Vous n’avez pas pénétré les Temples... Je ne suis pas prêt à cela... Je dois... Vous comprendre, avant...
Je dois lire votre Esprit. C’est beaucoup plus complexe que vous semblez le croire. Surtout lorsque tout n’est qu’un immense désordre apparent...

*arrête son doigt à trois centimètres du visage de la Maîtresse Scythe*
*le regard du Baron se fait soudain bien plus pénétrant*

A qui posez-vous la question de vos désirs? À moi, ou bien à vous même? Je ne souhaite que les satisfaire, les vôtres. Reste à démêler le Chaos de votre âme.

Je n’ai à vous offrir pour le moment qu’une alliance... Une alliance charnelle autant que militaire, pour commencer. Suivre sa propre voie n’est pas trahir.

*garde les bras croisés et tente de garder un air froid et hautain, laissant le Baron s'approcher d'elle sans s'éloigner ni combler la distance qui les sépare encore*
*la Force du Baron n'agit pas pour elle, contrée par une impulsion de Chaos de force égale mais inversée ; Katarina laisse donc le Baron se déplacer seul, refusant froidement son contact de Force*

Je sais très bien maîtriser mon énergie, Baron. *se renfrogne légèrement - après tout, ce n'est pas tout à fait un mensonge, mais ce n'est pas entièrement vrai non plus; si Katarina sait effectivement se maîtriser en temps normal, ses récents traumatismes lui causent de brefs épisodes de perte de contrôle qu'elle ne se plaît pas à reconnaître consciemment*

Quant à mon esprit, eh bien... Vous me rassurez, mais je ne sais pas à quel point je peux vous croire. Je veux dire... *porte une main à son front, l'air toujours aussi frustré* Je me dois d'être vigilante, vous comprenez ? Je ne peux pas menacer la sécurité de l'Empire en... en m'investissant dans...

*tourne soudain le dos au Baron, comme incapable de soutenir son regard plus longtemps*
*même si elle le voulait, elle ne pourrait jamais admettre à voix haute qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut au juste ; ce geste est la meilleure alternative qu'elle puisse y offrir*

Je, euhm... Je pense qu'il vaudrait mieux continuer cette conversation plus tard. Nous avons d'autres priorités pour le moment.

Ne... Ne partez pas s’il vous plait...

*reste immobile, comme figé*

Je vous ai cherchée si longtemps...
Je...
Accomplissons cette mission ensemble, voulez-vous?

*semble reprendre une contenance*

Jusqu’à Monokléon.
Une fois celui-ci entre nos griffes... Nous verrons.
Mes objectif et ceux de l’Empire sont les mêmes.

*tend la main vers Kat*

Je serais très... intéressé de voir ce que pourrait donner une magie combinée entre nous... Un « POD » comme on disait autrefois.
Et puis...

*hausse les épaules*

Mon offre de racheter votre loyauté et votre liberté au Khan tient toujours.
Je pense qu’il pourrait accepter.

Katarina interrompt son geste en entendant les supplications inattendues du Baron, s'immobilisant à son tour, le dos tourné à lui. Après une brève hésitation, elle tourne de nouveau son visage dans sa direction, lisant ses traits en silence. Sous la surface de ses traits désespérément composés, un véritable ouragan d'émotions conflictuelles menace de provoquer un puissant déferlement d'énergies chaotiques à tout moment... Mais pour l'instant, que ce soit par égard pour le bon déroulement de sa mission ou par pure fierté personnellement, la Shinigami se contient comme elle le peut, refoulant des questionnements qu'elle n'avait jusque-là jamais osé considérer sous l'écume bouillonnante de ses sentiments immédiats. Dans le doute, elle sait qu'il ne faut jamais afficher son doute ; ainsi se saisit-elle de la perche que le Baron lui tend si consciemment.

... Très bien, Baron. Il est effectivement dans notre plus grand intérêt de rester ensemble pour l'instant. Ces autres questions attendront un moment plus opportun.

*après un autre bref instant d'hésitation, elle se retourne à nouveau pour faire face au Baron, et dépose sa main dans la sienne*
*poussant l'audace d'une façon surprenante, elle s'approche même davantage de lui, levant le doigt devant ses lèvres comme pour interrompre directement le fil de ses idées*

Je pense que je vous ai cherché longtemps aussi, sans m'en rendre compte. Peut-être sommes-nous effectivement condamnés à nous attirer inexorablement l'un vers l'autre, les forces opposées de mon Chaos et de votre Force s'approchant sans cesse, jusqu'à ce que leur contact ultime nous emporte en une explosion d'échelle planétaire ? L'idée est quelque peu romantique, vous ne trouvez pas ?

*fait surprenant : la Shinigami réussit à ne faire filtrer qu'une parcelle de ses sentiments tumultueux tout en fermant cette valve dangereuse assez vite pour éviter le pire*
*résultat : au lieu d'une neige provenant du sol ou d'insectes chassant des oiseaux, le seul effet inusité et surréel de son énorme Chaos est la naissance d'un sourire sincère sur ses lèvres*

En attendant, peut-être que le fait de passer quelques moments supplémentaires avec moi vous donnera une image plus juste de ma personne. Peut-être comprendrez-vous alors que ma loyauté ne s'achète pas. Nous verrons bien. Au strict minimum, je m'attends à être satisfaite de vos performances, Baron.

Intérieurement, le Baron se mord légèrement la lèvre. Cette femme lui semble bien étrange, comme damnée dans sa propre existence de Shinigami torturée, et pourtant elle l’attire comme jamais personne ne le fit auparavant. Est-ce cette distance, qu’elle semble mettre volontairement entre eux? Ou bien ce sentiment de danger, mêlé à un désir fou, qui le rend si vulnérable au charme de la créature?

Depuis des siècles, le Baron de Cod n’avait plus laissé paraître la moindre faiblesse, le moindre aveu de soumission à la moindre pulsion. Et pourtant, cette fois-ci, il avait cédé. Pour une femelle qu’il ne connait qu’à peine... Et pourtant, il lui semble la connaitre depuis toujours. Des tréfonds de son âme, le souvenir de son combat et des quelques instants en sa présence lui évoque une force universelle et familière. Cette femme semble tout remettre en question.

*semble revenu de glace*
*sourit pourtant au contact de la main de Kat*

Vous n’imaginez pas à quel point vous me faites plaisir.

Le Baron a envie de prendre la Shinigami dans ses bras, un désir intense lui brûle la poitrine. Le corps à la fois si frêle et puissant de la PR semble si proche, et elle si distante à le fois... Fait rare, il se remémore sa vie passée, dans une période pré-Cataclysme, sur un astre sans vie, d’étreintes passées dans un sentiment confus. Sa vie avant d’embrasser la doctrine Moho, avant ses recherches et ses contemplations, lui semble si vaine...
Katarina est différente, d’une manière indescriptible, indicible, elle lui semble être un espoir. Pas seulement pour lui, mais pour tout son peuple.

Un jour, vous viendrez avec moi dans le Temple. Alors vous comprendrez.

*pose une seconde main sur celle de la Shinigami à l’évocation d’une « explosion planétaire »*

Ce serait... Merveilleux.
Vous devez être si belle en démiurge cosmique!

*impossible de savoir si de Cod plaisante ou non*
*son visage et ses manières, presque extatiques, ne permettent en tous cas pas de trancher*

Vous n’êtes peut-être pas libre, mais moi je le suis. Je fais mon épée vôtre. Pas celle de l’Empire, la vôtre.
Disons que je suis... Votre chevalier servant!

*l’aspect décalé de ces voeux usages, leur côté un peu ringard, déplacé, semble plaire au Baron*

Allons mener cette bataille.
Je ne souhaite pas vous acheter, seulement que vous soyez libre. Il y a une différence entre une trahison et un départ convenu...

*le temps semble figé, arrêté*

Le Baron sent un élan le porter vers Katarina. Tout en lui semble désirer, appeler â grand cris la jeune femme. Il souhaiterait l’étreindre, l’embrasser, tout de suite. La caresser, la sentir près de lui, il voudrait susciter en elle un désir constant... Il serait presque facile de l’enlever, de lui faire l’amour...

Ce n’est pourtant pas l’instant, il le sent en elle. D’un souffle il repousse ces pensées bien humaines. Sans doute est-ce la différence entre un humain et un Moho, sélénite déshumanisé, dont bien peu de fonctions vitales demeurent primitives.

Nous porterons l’assaut quand vous le désirerez.
Considérez-moi comme votre soutien logistique. Je me fais fort de forcer l’entrée du palais et d’appuyer l’assaut des rebelles Tw.
Ensuite nous discuterons de la Couronne...
Et si vous le voulez, nous irons nous expliquer sur une quelconque planète déserte.

La Shinigami secoue doucement la tête malgré son sourire. Pour un être de Force, le Sélénite dégage une énergie chargée en tumultueuses émotions, assez fortes peut-être pour physiquement repousser un être plus faible qu'elle. L'idée de profiter de sa passion pour en faire sa meilleure arme caresse brièvement son esprit, influence directe de son éducation Scythe, mais elle s'en défait aussitôt ; elle laisse ces stratégies ingrates à des gens plus lâches et plus désespérés qu'elle. Après tout, le charme du Baron vient en grande partie de son imprévisibilité... Et bien que Vergil et Léhran approuveraient sans doute d'une telle perfidie si elle est employée à bon escient, Katarina se refuse à en faire usage sur un homme de la trempe du Moho.

Mais je suis libre, mon cher. Si je sers l'Empire jusqu'à mon dernier souffle, ce sera toujours par ma propre volonté. J'ai moi-même choisi où je plaçais ma loyauté, pas par gratitude, ni par honneur, mais par désir, comme le veut le véritable Chaos. Personne en cette galaxie ne peut me forcer à aller contre mon cœur - absolument personne.

*serre l'une des mains du Baron*

Et c'est bien mon cœur que j'écoute en vous laissant me servir temporairement. Je suis sûre que vous serez le meilleure chevalier qu'une dame peut espérer avoir... Tant que vous gardez les affaires privées pour les moments privés.

*elle s'éloigne un peu pour regarder l'horizon, en direction du palais, sans toutefois lâcher la main du Baron, l'invitant à la suivre*
*ses émotions à elle se sont étrangement apaisées, peut-être en réponse à l'ouragan provenant du Sélénite... comme si leurs deux cœurs étaient en constante osmose, se partageant tour à tour le poids d'une humanité qu'ils se targuent de rejeter*

Je n'ai pas mené d'assaut depuis trois ans, Baron. Trois ans de torture continuelle et incessante. Parfois, je peux observer les souvenirs que ces années m'ont laissées avec le détachement et la froideur d'une guerrière... Et puis, à un moment aléatoire, un son, une odeur, une simple sensation peut engendrer une véritable tempête, le Chaos exigeant vengeance et rétribution.

Je n'aurai jamais ma vengeance, Baron. Ces trois années, on me les a enlevées pour toujours, et les responsables n'ont même pas eu la décence de m'attendre pour mourir. Mais je compte bien utiliser cette rage à bon escient pour ravager les ennemis de l'Empire. Vous êtes l'un des seuls alliés que je peux avoir à mes côtés lors de cet assaut sans craindre que mon Chaos le dévore corps et âme.

Alors... D'abord, aidez-moi à me vider de cette colère sourde. Aidez-moi à évacuer ce surplus de haine qui me rend aveugle à presque tous mes autres désirs. Ensuite, et seulement ensuite... Nous pourrons discuter plus longuement.

*elle se tourne à moitié vers de Cod pour lui sourire à nouveau, étrangement calme malgré la gravité de ses propos et son attitude précédente*

Allons enfin défoncer cette porte.
Oh, et une autre chose... À l'avenir, retenez-vous de me chanter télépathiquement la pomme en présence de ma sœur, d'accord ? Il n'y a rien de plus gênant en ce monde qu'une parente aussi perceptive.