Future Apocalypse

Un instant.

Provenant de partout et de nulle part, une voix déchire soudain la douce sérénité de nos héros. En sondant les alentours, ils ne perçoivent qu'une vague présence, sans pouvoir localiser qui ou quoi que ce soit. Pourtant, cette voix est bien connue...

Je suis ici. Je ne suis plus nulle part.
J'ai été l'ombre de tout un chacun ici. Je suis l'insoumission perpétuelle.
Je suis la face sombre.
L'Autre Vision.

Une forme patatoïde se matérialise. Tout de nuances de blanc et de gris clair, un étrange masque peint figurant deux grands yeux pâles et vides ornant sa face, l'être vient à la rencontre du petit groupe.

Che'eye. "Celui qui vient".
Tel fut mon nom, et celui de ceux qui m'ont précédé à la suite de Fenrir, le loup enchaîné qui défiera les dieux...

*arrive à seulement quelques pas, face à Hannibal*
*tend une main ouverte en supination vers lui*

Des mois durant, j'ai combattu l'Epée. Et je l'ai vaincue. Chey, je ne suis plus. Libre à vous de m'appeler comme vous l'entendez... Mon peuple parlait de Macheik... C'est un vieux terme intraduisible désignant ceux qui sont allés au délà... Au délà de quoi, me direz vous? Je n'en ai pas la moindre idée.

*esquisse un étrange sourire*

Je suis venu te chercher, Hannibal von Elrick.
Je suis ta dernière Némésis. La dernière chance. Ta dernière chance.
Prends ma main, et nous mourrons. Nous mourrons, et tu pourras révéler ta vraie nature. Non pas que je sois pressé, mais j'ai un combat à mener avec mes camarades, et tu sais comme moi que le temps m'est compté.

Salut Macher! Je voulais dire, Machey! T'as bien dit, on peut t'appeler comme on veut, nion?

Mourir? Ça a l'air fun! Prend ma main, je prends la tienne!

*prend la main de Chey...*

Istale revient à la case départ. Quelque chose cloche dans la salle. Les tableaux...?

A ta guise, cher bout-en-train.

*Anpa*
*utilise l'esprit Originel inconnu pour déclencher une terrible "erreur" d'Invocation*
*Chey n'est plus que lumière aveuglante, et emporte avec lui Hannibal*

Hannibal est mort.
Chey est mort.

Seiko : Macheik, très bien.

*Les regarder mourir*
*Esquisse un sourire en constatant le départ d' Hannibal*

Istale : Glace-muffin... ?
Seiko : Ça ressemble à un... Vector ?

K.S.|[arms]
*Transforme son bras gauche en minigun et tire joyeusement sur le tableau de Valerian*

*Istale part en éclaireur, suivi par Seicchan*

Le duo arrive...dans la chambre de Valerian! Le gamin est enchainé à son lit.


: Honorius...qui a tué mon ami...? *il pleure*

Istale : Le père Noël...
Seiko : Johann. Pour récupérer ses pouvoirs, il l' a purgé avec les incroyants. Et c' est ce qui t' arrivera aussi si tu restes enchainé ici. Souhaites-tu te venger de cet homme ?

: Je...je...j'ai été privé de ma Stigma aussi pendant la Purge...*le V sur son chapeau devient une larme*...Et puis...ces chaines drainent mon pouvoir pour alimenter le château...si on m'enlève, il va faire badaboum!

Vous pourrirez...me chercher avant de partir? Je peux vous ouvrir des portes secrètes! Vous devriez trouver Blondie et peut-être Ouaf Ouaf!

Istale : Cot cot cot... Jinoni...
Seiko : Parfait. Alors levez le sortilège de l' escalier.

*Sur ces mots, Seiko descend et reprend l' escalier*
*Istale reste avec Valerian*

*Monte aux geôles*

!

*quelque chose se matérialise derrière Seiko*

Un trouble majeur dans la Force... Non, dans tous les courants magiques et spirituels, vient de se manifester.

*Est sur ses gardes, aussi, la "chose" ne la prend pas vraiment au dépourvu*
*Saute deux marches plus haut, en se retournant*

Voyez-vous ça. On dit que la nature a horreur du vide, quoi de plus logique que des apparitions soudaines en temps de destruction ?

Très bien. Vous ressemblez à une Lame de l' Ombre... Denet à été détruite, peut-être sont-elles libres.

*Monte aux geôles*

Cela dit... Peut-êtres êtes-vous aussi l' Esprit inconnu.

Ce kao ! Je l' avais vu dans ta collection, il m' avait marquée. ~

*****************

Je vois... Intéressant. Ce Macheik est toujours des plus inattendus.

Coup sonique
*D' une coup de Wyvost, découpe les lézards*
*... Et dans le prolongement ce mouvement, se retourne pour moissonner également dans son dos en cas d' une éventuelle Glissade*

Hoshoku, ou Haine comme il était naguère appelé, pourrait être des plus providentiels pour déblayer le chemin.

Dans la cité Nibelheimienne de Yahve, les partisans d'Angelis ont pris le dessus. Ils encouragent des suicides rituels pour créer du Chaos. Une figure mystérieuse observe les citoyens offrir leur vie en se tranchant la gorge au nom de leur Seigneur...

???: ...

L'inconnu capé de noir se dirige vers l'Église du chateau deserté de Johann. Il fracasse la porte massive d'ébène d'une Supernova. Les débris de bois sont effacés par les flammes solaires.

Dans cette Église noire, des statues de Vierges trônent autour d'un autel d'un blanc éclatant. L'une des statues semble plus étrange que les autres. C'était une statue de la légendaire Katarina Svetlana.

L'inconnu porte un masque Scythe sous sa cape. Son armure est faite d'écailles de dragons multicolores et cristallines.

???: ...Je peux sentir une âme scellée dans cette statue. Le vieil homme avait raison, on dirait.

D'un coup d'Enryuu, il ouvre la statue de cette femme, en vérité un sarcophage.  Une momie desséchée de sang lui tombe dans les bras. Dans un simulacre d'un marriage impie, l'inconnu porte le cadavre momifié et le dépose sur l'autel d'ivoire, puis s'entaille le bras et la couvre de sang.

Le sang des descendants de Léhran.

De prime abord, rien ne se produit. Rien, si ce n'est qu'un tremblement à peine perceptible dans l'air, comme si l'environnement lui-même se préparait à affronter quelque chose d'exceptionnel. Un étrange vrombissement se fait bientôt entendre, indistinct, lointain... Puis l'étrange momie se met elle-même à trembler, d'abord tout doucement, puis si rapidement qu'il devient impossible de l'ignorer. Sa chair desséchée, grisâtre et moribonde, laisse entrapercevoir la circulation du sang dans ses veines à vif, prend une pâleur certes maladive mais de moins en moins cadavérique.

Petit à petit, Katarina Svetlana reprend vie. Sa poitrine dénudée, d'une blancheur de porcelaine, se gonfle d'un souffle nouveau, et ses lèvres presque bleutées laissent échapper un soupir si léger qu'on jurerait qu'elle se réveille d'une simple sieste. Ses paupières battent doucement, et ses deux yeux gris s'ouvrent bientôt pour se fixer sur Archer.

Le temps semble se figer... Ses lèvres s'entrouvrent très lentement, tandis que ses yeux s'écarquillent imperceptiblement.
Puis, elle agit. D'un geste étonnamment rapide pour quelqu'un qui vient tout juste de revenir à la vie, elle se recule subitement, tombant de l'autel et exposant par là même son corps nu au sol froid et couvert de débris et de poussière. Elle n'en a cure; à l'inverse, elle se traîne jusqu'au mur le plus près, ses yeux agrandis toujours fixés sur Archer, l'expression excessivement nerveuse, comme si elle s'attendait au pire de sa part.

Sa voix, éteinte depuis des années, croasse enfin : Qui... quoi... que me voulez-vous ?! J-j-je n'ai plus rien à faire ici ! Ma place n'est pas ici ! MA PLACE N'EST PAS ICI !!!

La pauvre créature s'enfouit le visage dans ses mains, squelettiques et pâles, et s'effondre en larmes nerveuses. De la légendaire maîtresse Scythe, il ne semble, pour l'instant, plus rester grand chose...

Le jeune Empereur observe son objectif au travers de son masque. Léhran lui avait fait le portrait d'une "génie du Chaos" mais tout ce qu'il avait devant lui, c'était une femme sans défense.

Le col de son armure magitek s'abaisse, laissant au Khan le losir de tirer sur la ficelle de sa cape. Une cape noire qui se trouve projetée quasiment instantanément sur la Maitresse Scythe déchue.

Shhhhhh...Katarina Svetlana...Shhhh...

Le jeune homme ouvre alors son masque.  Derrière l'épais dispositif respirateur, un garçon...Plus un enfant, pas tout à fait un adulte. encore. Il ressemble à Hannibal, mais possède également des traits elfiques qui affinent magnifiquement son visage. Les flammes du Phœnix brulent dans ses yeux un instant, symbole de son héritage sombre...Sa voix, non déformée, résonne alors à nouveau.

...Si tu estimes que ta place n'est plus d'être humiliée et confinée dans ce triste sarcophage, tu as tout à fait raison. Le Fondateur de notre Race m'a guidé à toi. Apparemment, je ne t'avais vu que du haut dans mon berceau et tu me protégeais dans l'ombre. Avant....Avant ce jour. Ce jour fatidique. Ce jour maudit ou ils sont arrivés. Ce jour ou ils ont décimé notre planète-mère, violé le Palais, détruit ma famille et nos vies...Un jour que je ne pardonnerais jamais.

Le reste n'est que une...supposition, je dirais. Tu étais en mission car Vergil a été kidnappé par un ennemi mystérieux. Tu es rentrée, mais tu as découvert un tas de ruines à la place de l'Empire. Tu as alors traqué les responsables et tu as découvert Soel Maro. Ce viellard infame, qui a offert le "Vergil" de ce monde en nourriture pour accroitre la puissance de Johann, sa création, le chef de Nibelheim.

Et puis...Tu as démasqué Soel Maro. Il n'était nul autre...Qu'un autre Vergil. Ça ne pouvait pas être réel. C'était impossible. C'était surréaliste. Ça ne pouvait pas exister.

Ces sentiments ont laissé une ouverture dans ta garde et ont mené à ta défaite. Tu es morte, Katarina. Tu n'es plus de ce monde.

Mais le sang de Léhran ne ment pas. Si il existait une personne pour se souvenir de toi, alors tu pouvais être ramenée.

Moi, Caym Von Elrick, je te veux à mes cotés. Je te veux, pour créer un nouveau monde...Du désastre, de ces ruines, nous bâtirons un nouvel Empire Noir qui détruira tous ses ennemis, quoi qu'il en coûte.

Si celle qui fut jadis connue sous le nom de Katarina Svetlana tremblait comme une feuille dans le vent quelques instants auparavant, elle se fige désormais, comme si la brise s'était subitement éteinte. Au fil des paroles du jeune Empereur, véridiques à défaut d'être particulièrement rassurantes, les mains de l'ex-cadavre tombent doucement à ses côtés, leur chute molle trahie par les plis et les plaintes de la cape que son bienfaiteur a daigné lancer sur son corps dénudé. Ses yeux gris se posent timidement sur lui - pas sur ses yeux, non, ni même sur le bas de son visage, mais quelque part entre sa poitrine et son menton, comme si elle hésitait entre le dévisager et fixer ses propres pieds.

La fougue du Khan ne rencontre toutefois qu'un silence glacial. Sa volonté est claire, la marche à suivre l'est tout autant ; pourtant, le corps comme l'âme de Katarina contenant désormais des quantités fort limitées de force comme de volonté, elle ne semble pas trouver les mots. Ses lèvres entrouvertes, à défaut de produire un son que l'on pourrait qualifier de langage, ne laissent d'abord échapper que des petits nuages de buée.

Après quelques minutes qui auraient aussi bien pu être des heures, la Scythe répond enfin, d'une voix aussi douloureuse à entendre qu'elle l'est à produire : C'est donc ça que vous voulez... Moi... Rien de moins.

Un son étrange siffle entre ses lèvres gercées au point d'en paraître fissurées. Un épisode toux... ou un ricanement ?

Les yeux de Katarina se lèvent enfin sur ceux d'Archer, et ils sont désormais habités d'une lueur qui leur donne un semblant de vie - mais ce n'est pas là le feu dévorant des enfants de Léhran. Non, il s'agit plutôt des dernières étincelles d'une rage vieille de plusieurs années, miraculeusement entretenue par les dernières fondations de son courage défaillant.

N'ai-je pas déjà... assez servi ? Manipulée par un Empereur déchu, trahie par un autre, et éveillée par un enfant... Ma place n'est pas ici. Ma place est... auprès de mon Père. Mais même cela, vous me l'avez enlevé. Et maintenant, je... Elle avale avidement sa salive épaisse et poisseuse, évitant de justesse de s'étouffer avec. Dois-je maintenant vous aider à régner sur des ruines ? Je n'ai plus rien à sacrifier pour vous. Plus rien. Faites donc ce que vos ancêtres n'ont pas eu la décence de faire. Tuez-moi. Tuez-moi pour de bon. Laissez-moi rejoindre...

La Scythe se tait, un voile abrutissant s'abaissant sur son regard, y éteignant les derniers tisons de la flamme qui y brûlait jadis en permanence. Ses yeux quittent le regard perçant du jeune Empereur et s'égarent sur les ruines environnantes sans les voir. Après un moment de contemplation sinistre, elle termine finalement, en un murmure presque inaudible : Ma vie a été un échec... Et je n'ai même pas su mourir adéquatement. Je vous en prie... Laissez-moi Le rejoindre...

Le jeune Khan écoute et analyse attentivement les paroles et les gestes de la Shinigami qui a failli. Elle ne peut plus vivre de cette façon, encore moins se battre. Une vraie bombe à retardément de Chaos. La mort serait une grâce.

...Tu nous as bien servi, Katarina.

Il y'a une récompense particulière que je peux t'offrir.

*Enryuu apparaît dans les mains du jeune homme en émettant une gerbe de flammes*

En te perforant le coeur avec Enryuu, je peux te libérer de ton contrat et purger ton âme du chaos de l'Empire  Tu ne deviendras pas une Alastor. Et tu pourras te réincarner.

Avoir une autre vie dans une autre univers. Une autre histoire , ou tu ne seras pas à notre service.

La liberté de recommencer à zéro.

Car si tu meurs comme Shinigami roturière, tu finiras comme une Alastor. Tu ne reverras jamais Vergil dans cette condition.
Même la noblesse des Shinigamis y passe un jour selon le niveau de volonté. A ce compte la, il vaut mieux mourir libre...

...Et pour tout ce que ça vaut...

...Je suis désolé. Désolé du prix que tu as du payer pour le service...

...Mais il n'y a pas de rédemption pour moi ou ma famille. Je suis déjà...

Archer tue ses sentiments et arme sa lame de feu vers le cœur de la Shinigami qui le supplie. Son chaos augmente drastiquement.

Le bébé a bien grandi.
Il est un vrai Phoenix maintenant.
Il a atteint le potentiel qu'elle voyait en lui...

Katarina sent la chaleur de la lame du Phénix, les étincelles qui crépitent et bondissent sur son corps..

...Et soudain une explosion.

La lame plantée a coté d'elle perfore une colonne, non son corps. L'ivoire fond. Le visage d'Archer est juste devant le sien.

L'Empereur pleure.

...Pourquoi...

...Après des mois d'entraînement avec Léhran et de conditionnement au Chaos, je croyais être devenu maître de mes...

...Émotions...

...Ah...

"Une chauve-souris dans une cave...
Chasse les ennemis des bambins...
Mon petit prince, dors bien...
On se reverra demain..."

Une comptine qu'elle lui chantait enfant. Il n'a pas oublié.

...Oui. Je suis une ordure. On peut dire ça de toute la foutue lignée, probablement. Mais je ne suis pas encore une ordure qui tue une femme sans défense. Même si tu me supplies...

*une larme coule sur le visage de Katarina*

...Je ne peux pas te tuer, Katkat.

Il l'appelait ainsi dans son enfance...

Katarina ferme les yeux une ultime fois, l'ombre d'un sourire tremblotant sur ses lèvres. Les traits du prince ont certes changé, mais elle reconnaît en lui l'enfant prometteur et si, si brave qu'elle avait protégé de toute son âme jadis. Aujourd'hui comme à l'époque, Caym garde toutefois la même particularité : il a toujours voulu inverser les rôles, être celui qui se porterait à son secours. Eh bien, elle lui avait offert l'occasion d'exaucer leurs deux souhaits en un simple mouvement du poignet. C'est le dernier cadeau qu'elle peut lui faire.

Derrière le rideau de ses paupières fermées, elle sent la pointe d'Enryuu, si près de son cœur battant la chamade qu'elle peut presque imaginer l'organe se rendre à la rencontre de la lame par ses propres moyens.

Enfin, une chance d'être autre chose qu'un échec. Enfin, une chance d'oublier... Elle pouvait endurer les sévices les plus vicieux que cet univers puisse offrir, mais personne n'aurait pu la préparer aux tortures très particulières de Nibelheim... Et à la dimension parallèle dans laquelle elle avait dû les subir, une déchirure spatio-temporelle dans laquelle chaque seconde s'écoule comme une décennie...

Bientôt, elle n'aura plus à y penser. Son brave petit Caym la libérera enfin du poids de son existence...

Son seul regret est de ne pas pouvoir contempler sa sœur, une toute dernière fois...

Et soudain, une explosion. Pas en elle, non, mais à sa droite, là où Enryuu, froide et hautaine malgré ses flammes éternelles, ignore son regard écarquillé par la surprise et l'horreur. Ses yeux se tournent lentement sur l'Empereur, terrifiés, comme si elle craignait de le voir inexplicablement disparu - un ultime échec à ajouter à sa liste interminable. À la place, ses iris gris rencontrent les larmes de son protégé...

Mon prince... Caym... Votre chauve-souris s'est envolée depuis si longtemps, et pourtant...

Il la cherche encore. Peut-elle vraiment ignorer ses appels plus longtemps...?
Oublier... Oui, oublier est tentant. Plus que tentant. Oublier est le seul espoir de soigner ses blessures pour de bon. Mais, même blessée, même sans espoir de guérison...

... Je ne peux pas ignorer mon devoir. Sinon, pourquoi...? Pourquoi a-t-elle enduré tout ce temps ?

... D'accord. D'accord, je... Je vous aiderai, mon prince.

*se lève enfin, gardant la cape bien serrée autour de ses épaules maigres*
*fait quelques pas chancelants avant de s'effondrer sur ses genoux... mais se relève aussitôt, ne laissant pas à Archer le temps d'intervenir*

J'ai simplement besoin... d'un peu de sang. *s'humecte les lèvres en regardant fiévreusement aux alentours*